[P.D. James] Adam Dalgliesh, tome 14 : Une mort esthétique

Année d'édition : 2009
Edition : Fayard
Nombre de pages : 440 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Quand la célèbre journaliste d'investigation Rhoda Gradwyn est admise dans la clinique privée du docteur Chandler-Powell pour faire disparaître une cicatrice qui la défigure depuis l'enfance, elle a en perspective une opération réalisée par un chirurgien reconnu, une paisible semaine de convalescence dans l'un des plus beaux manoirs du Dorset et le début d'une nouvelle vie. Pourtant, malgré le succès de l'intervention, elle ne quittera pas Cheverell Manor vivante. Le commandant Dalgliesh et son équipe, appelés pour enquêter sur ce qui se révèle être un meurtre suivi d'une deuxième mort suspecte, se trouvent confrontés à des problèmes qui les conduiront bien au-delà de la simple recherche des coupables.

Sortie Poche en 2011 :

Lorsque j'ai enfin refermé ce livre, la première chose à laquelle j'ai pensé, c'est ouf je l'ai terminé pas trop tôt !
Je suis habituée à finir un roman en 5, 6 jours mais là j'ai mis plus de quatre semaines et encore parce que j'ai fini par lire en diagonale en sautant des phrases.

Vous allez me dire : il est si horrible que ça ce bouquin ?
Je vous répondrai non pas du tout, mais il est... disons loupé.
je n'ai pas trouvé le suspens qu'on est en droit d'attendre d'un polar.

Aimant beaucoup les romans policiers à énigmes, j'accorde un intérêt tout particulier à la résolution de l'intrigue et là ben... on ne se triture pas les méninges pour savoir qui a fait le coup, pas de coup de théâtre rien, la fin est donnée comme ça sans qu'on ait eu beaucoup de mal (et l'enquêteur non plus) à trouver l'assassin. J'ai trouvé l'histoire très longue (on met 200 pages avant le meurtre) et les personnages pas très intéressants. C'est un peu fait sur le modèle d'un agatha christie mais sans son talent.

Ce livre donne un sentiment de loupage total. Pourtant j'avais lu un autre livre de PD James que j'avais aimé, donc j'avais abordé une mort esthétique avec un a priori positif.
Dommage, il aurait pu être très bien, mais l'auteur a raté son coup pour cette fois.
je relirai peut-être un autre PD James un jour, mais pas tout de suite.