[Sabaa Tahir] Une braise sous la cendre, tome 2 : Une flamme dans la nuit

Année d'édition : 2016
Edition : Pocket Jeunesse (PKJ)
Nombre de pages : 544 pages
Public visé : Young Adult 
Quatrième de couverture :
Une Torche Contre La Nuit emmène les lecteurs au cœur de l'Empire, alors que Laia et Elias se dirigent tant bien que mal vers le nord pour libérer le frère de Laia des horreurs de la prison de Kauf. Pourchassés par les soldats de l'Empire, manipulés par le Commandant, et hantés par leurs passés, Laia et Elias doivent être plus rusé que leurs ennemis et se confronter à la traitrise de leurs propres cœurs.

Dans la cité de Serra, Helene Aquilla se retrouve liée à la à volonté du sadique nouveau leader de l'Empire, Marcus. Lorsque sa loyauté est remise en question, Helene doit accepter une mission pour faire ses preuves - une mission qui, au contraire, pourrait bien la détruire.

Mon avis (Coup de coeur  ) 
Une flamme dans la nuit est un roman que j’attendais depuis que j’avais lu le dernier mot d’une braise sous la cendre. J’étais comme une droguée en manque de sa dose et je n’en pouvais plus d’attendre ! Et pourtant, comme vous le voyez, malgré sa sortie en novembre, j’ai tardé pour le lire. Le manque de temps, d’autres lectures, de problèmes logistiques, etc… Mais surtout… Surtout : La peur que la magie n’agisse pas à nouveau.
N’avez-vous jamais dévoré un tome 1 pour mourir d’ennui dans le tome 2 ? Eh bien, moi si, souvent.
  
Pourtant, malgré un départ à reculons, j’ai retrouvé la plume de Sabaa Tahir avec un plaisir si intense… Que je n’en reviens toujours pas d’avoir mis si longtemps à commencer ce second tome. Parce que, oui, comme le premier, ce fût un coup de cœur. Il fût peut être même plus intense.
J’ai replongé dans l’univers qu’elle a créé en quelques secondes, malgré des souvenirs assez flou du premier tome, j’ai eu l’impression que tout me revenait dès que le souffle de l’auteure est entré dans mon oreille. Ne croyez pas, que je n’avais pas la peur au ventre pour autant, la fin du premier tome m’avait laissé sans voix et je n’étais plus sûre de rien. J’étais prête à toutes les bassesses possibles de la part de Sabaa Tahir, et même je les attendais avec impatience. Je n’ai pas dû attendre longtemps, les bains de sang n’ont pas tardé, les entourloupes non plus, et les mensonges, ô mon dieu de si belles manipulations, j’en suis restée baba !
Comme je le dis, ce second tome est encore plus parfait que le premier, l’action est omniprésente, le rythme est dingue, on ne s’ennuie pas une seconde dans ce récit.

Peut-être que cela tient à l’évolution d’Elias et de Laia, mais je pense que la place que prend Hélène n’y ait pas inconnu. Malgré l’amour que je lui portais dans le tome 1, j’ai pu découvrir une autre facette d’elle, moins forte, plus douloureuse et j’ai adoré ça. J’ai adoré la place qu’elle prenait ici. Elle avait un rôle un part entière, une voix forte et envoutante, peut-être même plus que celle de Laia. Cette dernière ne perd pas non plus son charisme, j’ai adoré la suivre et découvrir un peu plus de ses aptitudes, mais elle m’a quelques fois déçue par ses réactions, je dirais même sa naïveté, ce qui a permis à Hélène de prendre sa place. Par contre, Elias est toujours si énigmatique, malgré les révélations que l’on a sur lui, malgré tout le temps que l’on passe à le suivre, ses réactions sont toujours inattendus pour moi, il reste incernable.

En découvrant son passé, d’ailleurs, on approfondi l’univers que l’auteure nous proposait dans son premier tome, on sort des épreuves et on découvre un monde qui n’épargne personne mais dans lequel on se perd avec avidité. Tout est si complexe qu’on pourrait s’y prélassait des heures durant et ne pas faire le tour de l’univers qu’elle nous propose.


En bref, ce second de tome est un coup de cœur qui surpasse le premier qui me fait piaffer d’impatience de découvrir le troisième. Les protagonistes évoluent, en bien ou en mal, mais nous mènent à travers leurs aventures à un rythme frénétique qui nous pousse toujours plus loin dans ce roman. Je vous promet que vous ne le lâcherez plus. 

Je remercie les éditions PKJ ainsi que Louve du forum Mort Sûre pour cette pépite !