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 [Z.A. Recht]Le virus Morningstar, tome 1 : Le fléau des morts

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Votre avis :
1. Coup de cœur !
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2. Roman qui vous a bien plu, presque un coup de cœur !
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3. Roman sympa.
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4. Roman moyen,qu'on oublie vite.
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5. Roman que vous n'avez pas aimé.
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AuteurMessage
Hellza
succube des enfers
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MessageSujet: [Z.A. Recht]Le virus Morningstar, tome 1 : Le fléau des morts   [Z.A. Recht]Le virus Morningstar, tome 1 : Le fléau des morts EmptyLun 26 Déc - 9:07

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Année d'édition : 2015
Edition : Panini Books; Eclipse
Nombre de pages : 480
Public visé : Adulte et Young Adult
Quatrième de couverture : C'est le commencement de la fin avec l'apparition d'une nouvelle épidémie virale : le virus Morningstar. Les personnes infectées sont sujettes à des délires, des fièvres, des comportements violents et un taux de mortalité de cent pour cent. Mais la fin n'est que le commencement : les victimes reviennent d'entre les morts pour arpenter le monde des vivants. Et quand une opération militaire de grande envergure échoue à contenir le fléau des morts, ce dernier se transforme en une pandémie mondiale. Désormais, une seule loi régit le monde : vivre ou mourir, tuer ou être tué. D'un côté de la planète, à des milliers de kilomètres de chez lui, un général endurci passe en revue le restant de ses troupes : une jeune auxiliaire médicale, un photographe expérimenté, un soldat effronté et des dizaines de réfugiés, tous sous sa responsabilité. Tandis qu'aux États-Unis, un lieutenant-colonel découvre la sombre vérité sur le virus Morningstar et collabore avec une journaliste réputée pour divulguer ses informations au grand public


Dernière édition par Hellza le Mar 3 Jan - 15:15, édité 1 fois
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Hellza
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MessageSujet: Re: [Z.A. Recht]Le virus Morningstar, tome 1 : Le fléau des morts   [Z.A. Recht]Le virus Morningstar, tome 1 : Le fléau des morts EmptyLun 26 Déc - 12:08

Bon, autant le dire d'entrée, je n'ai pas aimé ce roman. Alors si pour vous c'est le meilleur roman sur les zombies qui ait jamais été écrit, ne lisez pas mon avis : il va vous contrarier.

L'introduction écrite par Bowie V. Ibarra me promettait : "une des meilleures histoires de zombies qui puisse exister", "précision fantastique et superbe éloquence","l'attention portée aux détails et sa patience à narrer son histoire".
Que nenni, point du tout.

Je dois reconnaître tout d'abord qu'en tant que fan de romans sur les zombies, j'en ai lu pas mal, ça rend exigeante. Mais ce roman est censé, toujours d'après l'intro de Monsieur Ibarra (certainement un ami de Monsieur Recht), s'adresser aux fans de zombies.
J'en ai lu pas mal donc, et en plus je sors de l'excellentissime Le Club des punks contre l'apocalypse zombie de Karim Berrouka, alors passer après ça j'admets que c'est pas évident.
Je reconnais aussi que je ne lis qu'une traduction du roman, mes compétences en anglais états-uniens étant insuffisantes .
Voilà pour les petits détails que je suis prête à accorder d'avance pour adoucir mon avis. Je précise que j'ai lu tout le roman alors que dès le début j'ai su qu'il ne me plairait pas, mais pour donner un avis il fallait quand même que j'ai un peu de matière.

Passons à ce que je reproche à ce roman :

-Le (cruel) manque d'originalité :  "une des meilleures histoires de zombies qui puisse exister" d'après Monsieur Ibarra et elle ne présenterait pas une seule idée originale ?
Les personnages sont caricaturaux, c'est ce qui m'a dérangé en premier. Par exemple, les militaires sont des têtes brûlées, bovins, sauf Barker (qui meurt) et le colonel (le héros). Le comble de la caricature est atteint avec l'agent spécial Sawyer, de la NSA. Je ne résiste pas à vous mettre un extrait de sa prose, on dirait un mauvais film de série Z :
"-Vous savez ce que c'est, mademoiselle Ortiz ? C'est un document top secret. Ça signifie que c'est classé secret. Et ça signifie aussi que le pékin moyen ne doit rien savoir, rien, quant à son contenu.(L'agent saisi une seconde chaise en métal près d'une table située à coté du mur. Elle racla atrocement le sol en béton. Il la fit pivoter et s'assit en fixant le dossier) Quand quelqu’un dit à nos pékins ce que contient un de ces dossiers, on n'aime pas ça. On n'aime pas ça du tout.  Et vous, vous l'avez fait, Mademoiselle Ortiz. Vous l'avez dit aux pékins. Et ça, ma chère, ça nous met vraiment ...en rogne"
Sérieusement, vous tremblez, là ? Oui, on peut être un méchant-vraiment-méchant et s'exprimer sans ressembler à un guignol, ça a plus de panache : "Traîtresse !", Bam une grosse baffe et elle a compris la sal*pe de journaliste qui a cru pouvoir dire la vérité à la populace... Mais non, ce personnage perd un temps infini à discourir alors qu'il est censé être une sorte de pendant maléfique au trio des gentils que forment Mason,un traître de la NSA (il a vu la lumière sans doute, une Epiphanie lui est tombée dessus à mi-roman), la spécialiste du Morninstar (THE élément qui doit pas mourir), et la cruchette journaliste (qui est une super pirate informatique, faut pas se fier aux apparences...).Ils vont même trouver le temps, l'ex-agent et Sawyer, de se faire un face à face à mains nues, pour l'honneur, alors que leur planque est envahie de zombies et d'agents-très cruels-sans-conscience (les autres zombies en fait, mais version humains : la NSA est une sorte de puissance de la force obscure). "De l'action, b*rdel ! C'est pas le moment FLINGUE-LE !" Oui, j'ai beaucoup parlé à mon livre pendant ma lecture; pour le gronder principalement.
Donc, les personnages ont des réactions ultra-prévisibles (qui dit encore "La loi, c'est nous" ? Sawyer !).
Je ne vous parle même pas du brave gars de couleur qui est aiguilleur du ciel, bien sympa, débrouillard, comme quoi "les étrangers" ils ont aussi leur utilité... J'ai failli pleurer quand l'auteur écrit "des Arabes et des Africains, récupérés après le désastre de Suez, avaient occupés leur temps libre à tailler des lances. » C'est pas caricatural, ça ? Même un gamin pur jus américain prendrait le moindre bâton venu pour l'aiguiser si c'était la seule arme disponible, alors pourquoi en faire une démarche « ethnique » ? Pour mettre en relief le coté sur-armé de nos blancs américains militaires ? Oui, effectivement, ça peut marcher...Mais c'est ridicule...
Et puis les planques providentielles qui tombent du ciel pile au bon moment...OK, elles ont leur utilité, mais c'est « trop »...
En fait, je n'ai pas trouvé de véritable logique survivaliste dans ce roman, et c'est encore une des choses qui m'a gêné. On a affaire à des gens qui s'en sortent plutôt bien. Ce n'est pas un roman violent, même de façon émotionnelle, personne n'est malade d’inquiétude. OK, ça décanille du zombie à tout va, mais c'est comme tirer sur des monstres de foire. OK, ils perdent des gens dans leur groupe, mais comme ils ne se connaissent pas vraiment, c'est juste passer de 32 personnes à 25, dommage, ou tant mieux, on fera moins de bruit... Même quand Rebecca Hal, 22 ans, utilise pour la première fois de sa vie une arme pour mettre une balle dans la tête  du type qui la drague parce qu'il est infecté...et bien l'auteur essaie de nous faire passer l'idée qu'elle est traumatisée, mais ça ne marche pas, on sent qu'au fond il s'en fout, lui veut que son général avance vers le tome 2.
Peut-être que c'est le problème de ce roman, finalement : il y a trop de choses, trop vite, il faut poser les jalons d'une longue saga au risque d'être caricatural ? Mais bon, pour que les gens aient envie de lire un tome 2,3,4 , il faut que le tome 1 leur ai plu un minimum...

Ce roman ferait une bonne super-production américaine avec des gros flingos, plein de « bang-bang » et d'énormes « Boooum », les mecs plein de mâle virilité se taperaient dans la main entre chaque décapitation zombie et les femelles (pardon, les femmes, les femmes!) , discrète-mais-intelligentes-et-utiles souriraient d'un air compréhensif et maternel devant cet étalage de testostérone....

-L'intro promet une "précision fantastique" dans le traitement des thématiques. Mais en ce qui concerne l'émergence, l'origine, le développement du virus, c'est flou. En ce qui concerne les tentatives de manipulation par les médias, le thème est plutôt traité à la truelle.
Par contre, si la précision réside à découper des chapitres en nous mettant des entêtes du style "10h32" ou "20h13", oui, on a l'heure précise des événements, c'est OK pour moi.
A aucun moment du roman nous n'avons accès à un semblant de sentiment, d'intériorité : pas d'angoisse, de doute, de terreur, aucun questionnement existentiel autre que "le gouvernement des EU est pourri et ment à la population". Quand une jeune aide-médicale de la Croix Rouge assiste à une véritable scène de tir aux pigeons sur des morts-vivants, pas le moindre frisson ni dégoût ? Et tous ces militaires loin de chez eux, aucune angoisse ressentie pour leurs proches restés au pays ? Pas de révolte, de sentiments d'incompréhension, d'injustice ? Ou alors ils ont tous la foi et vivent dans la résilience totale (c'est un thème à la mode, pourquoi pas). Et la journaliste qu'on torture, elle liste froidement les trucs douloureux qu'elle a subi, sans traumatisme ni appréhension pour ce qui l'attend, elle essaie d'imaginer ce qu'ils peuvent lui préparer...

-Et la "superbe éloquence" ? Non. NON non non non non. Ce n'est pas bien écrit. Et là, qu'on ne vienne pas me casser les pieds avec « c'est un roman qui parle de bouts de chairs pourrissants et d'éclatage de gueules, pas besoin que ce soit bien écrit ». Les personnages s'expriment de façon caricaturale (faut bien les distinguer), le général qui est censé avoir plus de vocabulaire s'exprime dans un phrasé un peu pompeux mais qui se veut « cool-expéditif » donc le mélange est un peu ridicule au final, les descriptions sont imprécises ou d'une précision superflue, je n'avais pas besoin d'une superbe éloquence mais au moins qu'on ne me prenne pas moi, lectrice, pour une abrutie qui ne mérite même pas un petit effort d'expression.

-Quant à "l'attention portée aux détails » . OK, les scènes où ils sont en voiture sont détaillées : rouler sur les morts, c'est COOL, tous les protagonistes s'éclatent, c'est leur nouveau passe-temps préféré...
 Moi je trouve pas mal de bizarreries illogiques. Par exemple, les morts n'ont pas d'odeur dans ce roman.Ni les morts-vivants d'ailleurs. Quand des centaines de zombies se planquent dans un village pour vous piéger, il devrait y avoir un petit indice olfactif avant qu'ils vous saute sur le râble, non ? Et si, par hasard, vous vous trouvez dans une cave avec un cadavre de suicidé, vous serez sans doute au courant avant de l'éclairer, surpris, avec votre lampe torche, non ? Parce que le principe de la mort, c'est quand même la décomposition, la mort pue, on est au courant, on a tous vu Walking Dead et les Experts nom de Zeus !
Est-il également plausible de mettre en quarantaine, dans la même pièce, des types dont on soupçonne que seulement certains d'entre eux sont touchés par le virus, au lieu de les séparer dans 4 pièces différentes ? C'est pour donner à bouffer au zombie fraîchement transformé ?

-« et sa patience à narrer son histoire" écrit encore Bowie V. Ibarra . Quand il manque des passages qui, tout de même, avaient un certain intérêt : ça aurait pu être vraiment sympa de s'attarder un peu sur l'île providentielle d'Hal Dorne et surtout de nous dire comment ils l'ont quitté. Pas de drame sur place ? On emporte quoi ? Hal ne veut pas venir, ok on s'en doute mais des passagers ne veulent pas rester ? Et les autres habitants, aucun dialogue avec eux ? L'auteur prend des raccourcis étranges parce que ça ne l'intéresse pas de nous raconter une histoire avec tous ses détails, justement. Ce qu'il veut, c'est le road movie des militaires, on pète tout mais de façon organisée, solidarité et aide aux civils qui n'ont pas faisandés, on a un objectif alors on avance, pas d'états d'âme, « Hoo-ah ! »

Il y a tout de même trois personnages qui m'ont bien plu : le major Thomas, un vieux de la vieille tout dévoué au général, très caricatural mais bien sympa et marrant ; Hal Dorne, l'adjudant à la retraite, parce que même si ce retraité un peu barje et bricoleur paumé sur son île n'est pas très original, il fait un adjuvant de choix. Et Mbutu le contrôleur aérien qui est peut-être le seul être humain encore doué de bon sens, de bonne humeur , de sensibilité et de joie de vivre de la planète entière . Mais on ne les voit que peu. D'ailleurs il y a tellement de personnages qu'on les voit tous peu, finalement. Les lecteurs de la saga me diraient sans doute que les tomes suivants, peut-être, leur donnent plus de place, mais ça ne me motivera pas pour les lire.
Même la façon dont l'auteur traite les Etats-Unis et ses institutions ne m'a consolé, les thèmes sont mâchés-remâchés.

Pour conclure, je recommanderais ce roman aux fans de bouquins où l'armée américaine a le beau rôle, mais sans vouloir se taper tous les trucs superflus comme... la discipline, les directives, l'engagement, le patriotisme : une version épurée de l'armée américaine, on est tous potes, on suit le chef, on va faire le bien. Une armée débarrassée de sa substance, toute en uniforme et armement, mais qui ne véhicule aucun sentiment d'appartenance à une nation, désincarnée, un peu zombie à sa manière en fait. M*rde, je viens peut-être de découvrir le vrai secret de la saga, les zombies sont dans l'armée et la NSA ! Bon, sans doute pas...
Je dirais peut-être à ma fille de 12 ans qu'elle peut le lire sans problème, mais je ne le lui recommanderais pas. Parce qu'elle s'ennuierait.
Je ne le recommanderais pas forcément à des fans de post-apo.
Et à ceux qui ont déjà lu pas mal de (bonne) littérature-zombie, je dirais ...Et bien je dirais d'ouvrir un autre roman, c'est pas ce qui manque sur le thème.
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