J’ai appris, et je ne suis pas le seul, à toujours me méfier du film-dont-tout-le-monde-parle. Et dernièrement, le film-dont-tout-le-monde-parlait, c’était
Lalaland. Ma compagne et moi y sommes allés suite à de nombreux retours positifs.
L’histoire n’appartient pas au genre qui me parle le plus, mais au moins,
- Spoiler:
elle se termine de façon réaliste, sans sacrifier la vraisemblance au sentimentalisme.
Pour la musique… c’est autre chose ! C’est du bon jazz, bien swingant. Nous sommes tous trop jeunes pour avoir vu de près ces bonnes vieilles comédies musicales où on chantait et dansait dans des situations a priori incongrues. Dès le début,
Lalaland ose renouer avec cette tradition : le premier numéro musical se passe en plein embouteillage ! Loin de crier au n’importe quoi, je me suis émerveillé devant cette scène.
Ryan Gossling, en produisant ce film, accomplit un vieux rêve : il souhaitait être chanteur et danseur. Il a bien fait de s’en donner l’occasion : il est vraiment fait pour ces deux arts. Emma Stone est malheureusement à la traîne en chant (elle a avoué ne pas trop aimer ça, d’ailleurs), mais a trop peu de numéros musicaux pour s’avérer gênante.
Un film qui, en renouant avec le charme des bonnes vieilles comédies musicales, rafraîchit. Et qui nous gratifie d’une excellente bande-son !