Tout d'abord merci au forum et à MxM Bookmark pour m'avoir permis de lire ce roman.
Je garde de très bons souvenirs des livres dont vous êtes le héros que je lisais lorsque j'étais plus jeune et j'étais donc très curieuse de voir comment Virtual Room allait se dérouler. J'ai trouvé la mise en place un peu longue et peut-être même rébarbative pour quelqu'un qui ne connait pas bien les jeux en ligne et n'y a jamais joué. J'ai conscience qu'il est compliqué de trouver un bon compromis entre les explications et le fait de ne pas trop en dire mais il y a au départ beaucoup de détails qui, s'ils plantent le décor, ne sont pas forcément nécessaires et risquent de perdre un peu le lecteur.
Concernant l'intrigue en elle-même, je l'ai trouvé intéressante et bien menée et si j'avais eu un peu plus d'empathie pour les différents personnages, j'aurai certainement plus apprécié ma lecture. Si j'ai bien aimé Kyeler et adoré Leif, les autres personnages m'ont parfois agacé et les dialogues m'ont plus d'une fois fait lever les yeux au ciel. La propension de Kyeler a craquer pour chaque beau gosse qui croise son chemin est trop répétitive pour que je réussisse à m'attacher à lui et, si je conçois qu'il ne faut pas que l'histoire change trop d'un choix à l'autre, elle est ici tellement identique qu'on en perd l'intérêt de pouvoir faire un choix justement (car oui, j'ai fini par tenter tous les choix possibles une fois l'histoire terminée).
Ce tome restant un tome d'introduction pour présenter le monde et les personnages ainsi que le "grand méchant", j'en déduis que l'intrigue principale se déroulera dans le tome suivant et que les réflexions seront sûrement plus poussées dans celui-ci.
Néanmoins, le roman propose une bonne réflexion sur le numérique et le risque de s'y emblaver en oubliant de vivre. Par les différents personnages, qui ont finalement tous une raison personnelle de se connecter au réseau, et surtout grâce à la mère de Keyler, on se rend compte des dangers inhérent à trop vivre ans un monde virtuel en oubliant d'interagir avec la société réelle. Il est plus facile d'être derrière un écran que devant quelqu'un c'est un fait. Mais le virtuel ne doit pas dépasser le réel.