[Brigitte Aubert]Marcel Blanc 2 : Descentes d'organes

Année d'édition : 2001
Edition : Points
Nombre de pages : 219
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : Le gardien de la paix Marcel Blanc, qui n'a pas oublié la triste affaire du " Couturier de la Mort ", continue d'avoir l'œil : un tueur en série est si vite arrivé ! Pas de chance, c'est encore lui qui va découvrir les corps soigneusement éviscérés d'hommes dans la force de l'âge. Toute l'équipe du capitaine Jeanneaux est en émoi, même la très belle Lola qui ignore totalement que l'âme du "couturier" fou s'est trouvé une petite place dans son corps de jolie fliquette. En dépit des efforts de la police, l'arracheur de viscères reste introuvable. Ce gros malin vit discrètement entre son frigo rempli de morceaux d'intestins, les clous rouillés qu'il aime s'enfoncer dans le nombril, et son métier de pianiste de jazz. Et tandis que l'enquête piétine, les cadavres sans entrailles commencent à sentir mauvais. Sur petite musique jazzy, Brigitte Aubert poursuit sa série gore. Après un assassin qui aimait recoudre ses victimes à sa manière, elle nous propose un adepte de l'ouvre-boîtes grandeur nature. Un polar sang pour sang.

Vous connaissez beaucoup d'auteurs capables de vous faire un bon roman policier gore et drôle à la fois, et qui en plus et français ? Et bien voilà un de mes auteurs préférés, Brigitte Aubert ! Quelque soit le roman, je ne suis jamais déçue. Du policier au thriller, à la parodie sanglante ou au conte de fées (cruel), ou bien un roman rempli de zombie, cet auteur réussi toujours à m'emmener dans son récit.
Ici j'ai retrouvé Marcel Blanc, sympathique agent de police qui est une fois encore entraîné bien malgré lui dans une sordide enquête de tueur en série complètement givré. Givrés, les flics le sont tous un peu aussi, et c'est bien ce qui est drôle ici. On en profite pour égratigner les liens du couple, les souvenirs de jeunesse, et c'est parti pour une enquête aussi amusante que dégoûtante de sang frais.
Un bon moment de lecture ! "Encore" madame Aubert, s'il-vous-plaît !