[Jean-Pierre Andrevon]Le Monde enfin

Année d'édition : 2010
Edition : Pocket
Nombre de pages : 640
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : Un vieil homme à cheval parcourt la France, vidée de ses habitants comme la totalité de la planète, à la suite d'une pandémie foudroyante quarante-cinq ans plus tôt. En chemin, il traverse des villes envahies par la végétation et peuplées par des animaux sauvages, ainsi que quelques communautés de survivants octogénaires. Au crépuscule de sa vie, égrenant ses souvenirs, il veut une dernière fois voir la mer.

Dans ce monde désert, quelques destins se croisent : une femme cherche désespérément à mettre un enfant au monde, l'équipage de la première expédition avortée vers une autre étoile atterrit en catastrophe. Mais l'existence de ces survivants n'est peut-être pas due au hasard : quel est ce météore bleu vif que les rescapés aperçoivent parfois dans le ciel ? Un espoir venu d'ailleurs ou le dernier signe de l'apocalypse ?

La quatrième de couverture ne pouvait que m'emballer. Pourtant j'ai peiné à entrer dans le roman. J'ai insisté, puis lu en diagonale, et finalement : renoncé. Je n'ai pas réussi à entrer dans le récit, les personnages m'ont déplu. Rien ne m'a accroché, et je le regrette d'autant plus que je me faisais une joie de lire ce roman, d'un auteur que j'apprécie beaucoup. Mais le style même m'a rebuté. Ce n'est pas tant le désespoir lattant, logique dans du post-apo, mais l'absence totale de lueur, ou même d'ironie quelconque. Comme un constat froid, une autopsie d'un corps congelé. J'ai lu quelques chroniques très élogieuses du même roman, et je regrette sincèrement de ne pas avoir réussi à l'apprécier autant.