[Nothomb Amélie] Métaphysique des tubes

Année d'édition : 2002
Edition : Le livre de poche
Nombre de pages : 160
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : "Il existe des êtres qui ne subissent pas la loi de l'évolution. Ce sont les légumes cliniques", ou des tubes par où circule seule la nourriture. Ces tubes ne sont pas pour autant sans cervelle puisqu'il arrive que celle-ci, suite à un "accident fatal", se réveille soudain, et déclenche la vie. C'est exactement ce qu'a vécu la (très) jeune narratrice de Métaphysique des tubes durant les deux premières années de sa vie qui furent muettes, immobiles, végétatives, bref divines. Au sens propre, car ce singulier bébé n'ignore pas qu'il est Dieu lui-même, méditant sur ce monde qu'il hésite à rejoindre. Sous forme de monologues intérieurs, considérations philosophico-drolatiques, on déguste le récit de ces trois premières années d'une vie française au Japon, pays merveilleux où de la naissance à la maternelle, l'enfant est un dieu.

Celui la m'a déçu l'auteur nous livre une biographie ok mais une partie de début quant elle a six ans m'a rendu perplexe car les souvenirs de cet age ne peuvent pas être aussi précis donc y a forcément de l'extrapolation.

C'est le second roman que j'ai lu d'Amélie Nothomb, après Le Robert des Noms Propres -qui n'a vraiment rien à voir avec celui-ci !
Et d'après moi, il n'y a que deux façons de vivre la lecture de La Métaphysique des tubes : un dégoût violent et profond, ou une révélation violente et profonde. Pour moi, ce fut la révélation. Ce roman m'a touché au-delà de ce que je pouvais imaginer : il a mis des mots sur des choses que je ne savais pas exprimer, il a remué de la boue que j'aurai préféré laisser au fond de mes marécages personnels. Je suis tombée amoureuse d'Amélie Nothomb ce jour là, et j'ai acheté tous ses livres.