[Tom Clancy]À la poursuite d'Octobre rouge

Année d'édition : 1990
Edition: Albin michel
Nombre de pages : 485 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
En 1984, l'URSS lance un sous-marin de conception révolutionnaire. Tous les services secrets américains sont sur les dents. Le capitaine Ramius, l'as de la marine soviétique, chargé des premiers essais en mer, exécute l'officier politique chargé de la surveillance du bâtiment et met le cap sur les États-Unis. Les marines des deux grandes puissances sont à sa poursuite, et personne ne connait ses intentions, revanche, provocation, geste de démence ou de paix ?

Mon premier contact avec Tom clancy et le premier livre emprunté à la bibliothèque que j'ai rendu sans le finir...
Pourquoi? Parce que j'étais encore jeune adulte (17-18 ans) et que je venais de lire des séries de roman d'espionnage basés sur des opérations plus "actives". C'était "la memeoire dans la peau" de Ludlum, les romans d'espionnage Fleuve noir, Jack Higgins, Ian Flemming...des espions traqués ou des tueurs. Et là je tombe sur un récit qui parle stratégie, combat naval, renseignements, politique...trop de contraste, trop neuf.
Depuis j'ai relu le roman (et toutes les suites) et c'est très réussi.
Clancy introduit son héros, Jack Ryan, ex analyste pour la CIA, ex trader, actuel prof à l'academie navale qui va devoir empécher un conflit entre les USA et l'URSS (encore URSS à l'époque). Ryan qui deviendra au fil des romans suivants président des Etats Unis commence ses aventures ici et en parallèle on suit Ramius, deserteur Russe traqué par la marine soviétique et la marine amérique, ne pouvant dévoiler sa défection à son équipage.
Attention c'est technique et un peu pro-américain (ryan est le héros américain un peu trop parfait dans sa vie et ses décisions), mais c'est remarquable et on se laisse embarquer dans l'histoire, même sans comprendre à fond la stratégie du combat naval ou la technolie des sous-marins.
A reserver à un public amateur, mais pour qui veut s'y plonger c'est un bon livre (et les suivants sont encore mailleurs à mon gout)