Année d'édition : 2008
Edition : J'ai lu
Nombre de pages : 396
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : Effluves d'Eden. Adieu, maisons. Les villes, sans l'homme. Le monde, juste avant l'homme. La ménagerie perdue. Le paradoxe africain. Ce qui s'écroule. Ce qui dure. Eternels polymères. Le pétrole du Texas. Un monde sans fermes. Quid des merveilles du monde (antiques et modernes) ?. Le monde sans guerres. Le sort des volatiles. Héritage sensible. Notre dossier géologique
Avis
Alan Weisman décrit la désintégration progressive des restes de notre civilisation. Le plus durable n’est pas le plus évident. Et on ne le devinera pas sans de gros efforts de perspective historique.
L'évolution possible de la terre après nous, tel est le scénario que nous propose cet ouvrage.
On y découvre comment la nature reprendra sa vigueur, nous cantonnant à un aléa de l'existence de la planète.
Ce bouquin a un côté environnementaliste et culpabilisant pour le genre humain. Il faut bien reconnaître qu'on mériterait souvent de culpabiliser pour ce que l'on fait... ou pas.
Quant à la nature, et bien elle s'adaptera : disparaîtra ce qui doit disparaître, évoluera ce qui doit évoluer : la nature reprend ainsi ses droits partout où l'homme lui laisse la place, et parfois à des endroits inattendus, pensons à la Centrale de Tchernobyl.
Cet ouvrage a le mérite de nous remettre à notre place : un peu de poussière et de matière organique dans l'espace, un souffle dans l'éternité.