Je n'avais jamais lu celui-ci, et ce fut une merveilleuse découverte !
Il y a une énergie dans ce roman que je peux comparer à celle que j'ai trouvé dans
Le chat qui vivait haut, jusque là mon préféré de la saga. Il y a désormais deux exæquos
Il commence comme un journal à la première personne, ce qui permet une plongée dans le personnage qui est revigorante : au douzième tome, l'auteur surprend encore, et c'est un bonheur.
La résidence de vacances m'a rappelé le décor de
Shining de Stephen King, en plus conventionnel bien entendu mais avec autant de malaise instillé dans les décors : le chalet dans la montagne, isolé, lieu d'un crime sordide, recelant des indices et des secrets...
Qwill décide de s'éloigner de Pickax pour réfléchir : il est désormais l'héritier officiel de la fabuleuse fortune de sa marraine, et il se demande si ses cinq ans dans le Comté de Moose ne vont pas fausser ses décisions. J'ai aimé ses nouvelles rencontres, avec des autochtones "
pas très différents mais si différents" ,ses réflexions, ses doutes, l'affirmation de son caractère très séducteur et son petit coté capricieux. C'est agréable de découvrir autant d'un personnage au douzième tome d'une saga !
Si un crime est le fil conducteur, ce roman est surtout un très beau témoignage de ce que peut devenir un ilot sauvage si des promoteurs sans scrupule manipulent les autochtones : déboisements, montagnes dynamitées,trafics et malversations en tout genre : l’appât du gain opposé au terrorisme écologique .
Un vrai coup de cœur pour ce roman, tout y est parfaitement équilibré, un bonheur