J’ai reçu ce roman dans le cadre des partenariats Mort-Sûre, pour chronique. Lorsque je l’ai sorti de son emballage, j’ai été agréablement surprise par la qualité de la couverture. Certes, le choix d’une guerrière en petite tenue n’est peut-être pas le plus heureux, mais esthétiquement, cette couverture est belle et sobre (en général je n’aime pas beaucoup les couvertures de romans fantasy, que je trouve trop chargées).
Par contre, j’ai joué de malchance avec ce roman car la lecture, elle, n’a pas tenu ses promesses. De ce fait, j’ai préféré « arrêter la casse » et je l’ai stoppée au bout de 60 pages.
Le constat est très simple : je ne peux pas en lire trois lignes sans trouver une coquille. Ce roman n’a tout simplement pas été corrigé. Je n’avais jamais eu entre les mains un roman édité contenant encore autant de défauts de forme : orthographe, conjugaison, accords, syntaxe, grammaire, vocabulaire (ocre à la place de âcre, par exemple !). J’ai préféré ne pas les relever, mais je ne pouvais pas poursuivre ma lecture dans ces conditions.
À cela se sont ajoutés des soucis de fond qui ont achevé de me faire décrocher. Le prologue était prometteur, mais qu’une mère ne réagisse pas plus que ça lorsqu’elle trouve sa fille dérivant dans le courant d’une rivière, bien vivante, alors qu’elle est censée être à la morgue, le corps carbonisé, cela m’a sortie de ma lecture.
Il semble que le roman n’a pas plus bénéficié d’une direction littéraire que de corrections de forme…
C’est dommage, car l’idée qui en est le fondement m’avait séduite, de son côté.
(du coup, je ne vote pas, car il n'y a pas l'option "roman non terminé")