J’ai hésité, avec beaucoup de réserve, à télécharger le premier volet des Créatures de l’ouest. J’avais peur d’être déçue… Par chance, après en avoir lu quelques critiques, j’ai laissé sa chance au roman. L’aspect paranormal est certes un peu light et l’intrigue simple, mais c’est une bonne lecture pour s’évader et finir le sourire aux lèvres !
Tout commence de façon très cavalière : Connor, un aventurier, s’est invité (fusil à l’appui) dans la maison d’une famille isolée pour s’assurer gîte et couvert. Afin de dormir tranquille, il garde avec lui la petite dernière, une fillette de cinq ans (un peu trop confiante et franchement pas farouche, au point qu’elle en est presque bête, c’est le seul détail qui m’a fait grincer des dents au début) et envoie ses parents et sa grande sœur dormir dans l’écurie.
Manque de chance, au petit jour, l’enfant est enlevée par… par on ne sait pas trop quoi, en fait. June, sa grande sœur âgée d’une vingtaine d’années, se pose vraiment des questions sur la « créature » à l’origine du rapt. Elle décide de la pister pour sauver l’enfant, malgré son manque d’expérience. Connor tente de se convaincre qu’il s’agit d’un indien déguisé qu’ils ont pris pour plus grand qu’il n’est, dans la panique. Ayant une mission à accomplir, il laisse ses « hôtes » en plan et leur « emprunte » une monture. Mais c’est sans compter sur son sens de l’orientation défaillant… June lui remet donc la main dessus et lui propose un échange : il l’aide à retrouver sa sœur, elle le met sur le chemin de l’ancien camp militaire qu’il recherche. Après un très mauvais départ, le baroudeur et la montagnarde sont donc contraints de se supporter… ce qui se fait à coup d’échanges percutants.
La romance s’esquisse juste, avec sobriété et sans trop de guimauve, les personnages sont attachants, pleins de vie et amusants.
Je me demande comment l’auteur va amener la suite de façon à ce qu’ils continuent de collaborer, donc je lirai la suite.
J’ai juste eu un souci : je visualise décidément mal la géographie nord-américaine, la présence d’Inuits m’a perturbée.