Année d'édition : 2011
Edition : Stock
Nombre de pages : 173
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : Il pose bien un peu problème à son professeur de père, et à sa mère – qui l’adore – mais ni l’un ni l’autre ne croient une seconde à l’accusation d’agression sexuelle sur un mineur dont il est l’objet.
Il est un cas pour le psychiatre-expert auprès des tribunaux chargé de le suivre, qui se sent néanmoins encouragé par la nature toujours plus positive de ses rêves et sa franchise à en discuter.
Il est le plus exquis et le plus attentif des garçons pour sa riche grand-mère de moins en moins capable de lui refuser quoi que ce soit.
Il est le plus vrai et le plus abominablement terrifiant des tueurs-psychopathes jamais imaginés dans un roman dont on se demande par instants comment l’auteur a pu trouver les mots pour l’écrire.
Joyce Carol Oates nous offre encore une fois avec Zombi la preuve de son immense talent. En donnant la voix à une âme des plus noires, elle plonge dans l’ignominie, et le lecteur avec elle de pénétrer l’innommable.
Ma lecture : Je découvre l'auteur à travers ce roman, et c'est un choc. Récit autobiographique d'un assassin, d'une personne perverse et malade, à la fois limitée par ses pulsions et ses prises de médicaments .Récit décousu et fragmentaire, angoissant au possible. "Q.P." n'est pas un personnage attirant, comme peut l'être Hannibal Lecter, raffiné et très intelligent. "Q.P." n'est pas diaboliquement organisé comme les tueurs en série de Level 26.
Joyce Carol Oates nous livre la vision d'un être humain profondément malade, handicapé socialement et déséquilibré mentalement. C'est terrifiant.
Un coup de coeur vénéneux.