[Siléne Edgard]Adèle & les noces de la reine Margot

Année d'édition : 2015
Édition : Castelmore
Nombre de pages : 325
Public visé : Jeunesse
Quatrième de couverture :Adèle doit lire La Reine Margot pour l'école. Et dans ses rêves chaque nuit, elle va vivre à la Renaissance... Par Silène Edgar, prix Gulli du roman 2014. Adèle a 13 ans.Elle est perdue depuis le décès de sa grand-mère six mois plus tôt. Ses parents ont toujours été très pris par leur carrière et ne comprennent plus rien à leur fille, en pleine crise d'adolescence.À l'école, Adèle est une élève moyenne, plus intéressée par les histoires avec les garçons que par le livre qu'elle va devoir pendant les vacances : La Reine Margot, d'Alexandre Dumas. Préférant l'imaginaire à la réalité, Adèle se met à rêver la nuit qu'elle est un personnage du roman. Elle rencontre au cours de ses rêves le beau Samuel, dont elle tombe amoureuse.Elle va assister au mariage de Margot, danser pendant les noces, constater les problèmes entre Catholiques et Protestants... Mais Adèle commence à perdre pied. Ce qu'elle vit dans ses rêves est tellement plus intense que son quotidien qu'elle n'a plus très envie de se réveiller...

Pour moi, c'est une lecture mitigée.

Donc, pour commencer Adèle est une jeune fille qui vit très mal le décès de sa grand-mère, six mois plus tôt. Son entourage, débordé, évite ce sujet délicat avec cette adolescente, ce qui l'énerve encore plus. Lorsqu'elle découvre que la nuit elle vit dans un autre monde, c'est une véritable bulle d'oxygène et Adèle devient soudainement passionnée par ce roman ! Ce livre qu'elle pensait ennuyeux, ne l'est en fait pas du tout. Là-bas, elle se retrouve à la Cour, durant les noces de la Reine Margot avec une belle robe et sans tous ses problèmes du quotidien, ce qui l'arrange bien.

J'ai trouvé qu'aucune des deux parties n'était vraiment assez développée. On reste vraiment centré sur les sentiments d'Adèle. D'ailleurs, sa romance avec le jeune Samuel m'a paru seulement survolée, j'aurai aimé en apprendre plus sur lui et son époque.

J'ai beaucoup aimé les parties où la jeune fille se trouve dans le passé et ai moins apprécié celles du présent. C'est assez intéressant comme idée de faire un parallèle entre la passé et le présent mais dans ce roman, c'est pour moi, trop surréaliste. Je ne trouve pas cela crédible. Cependant, je ne suis peut-être pas la catégorie de lecteur visée par ce type de roman. Il est, à mon avis destiné à un lectorat plus jeune.

J'ai trouvé la fin très rapide, trop rapide. En 2 temps 3 mouvements, c'est terminé, c'est la fin, voilà !

La couverture quant à elle fait bien son petit effet. Et j'ai remarqué que tous les livres de l'auteur ont le même style de couverture (14 - 14; Lettres volées)
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