J’arrive après la guerre quand tout le monde a déjà lu et vu Hunger games. Pour ma part, je les ai eu à peu près en même temps que tout le monde, mais le battage autour m’a fait m’éloigner de ce roman. Depuis plus de six mois que je vous dois cette chronique, vous me pardonnerez mes oublis car j’ai tout de même été séduite par ma lecture.
Katniss vit dans le 13e district de Panem. Cette dernière s’est construite sur les ruines des États-Unis et pour faire régner l’ordre, elle s’est partagé en 12 districts définis par leur métier, leur compétence.
Chaque année est organisée les Hunger games, énorme jeux où des adolescents se battent jusqu’à la mort. Entre fort de combat et stratégie, Katniss devra trouver sa place et surtout gagner la partie si elle veut revoir ceux qu’elle aime.
Autant dire que quand Hunger games est sorti, j’ai vaguement cru à une adaptation de Battle royale. Alors même si Suzanne Collins reprend le « principe », que des adolescents se battent les uns contre les autres, elle en sort un roman unique, plein de tension.
J’ai eu beaucoup de mal à le lâcher. L’intrigue monte crescendo et jusqu’à la dernière note nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
J’ai beaucoup aimé Katniss, loin de la jeune fille guimauve et rêveuse, elle est très terre-à-terre et n’hésites pas à se sacrifier pour sa sœur en participant aux jeux à sa place. D’un air froid, elle aura beaucoup du mal au départ des jeux à se faire apprécier. Heureusement Cinna, son styliste remédiera à cela en lui confectionnant des tenues plus belles les unes que les autres.
Son partenaire pendant ces jeux, Peeta est un garçon emprunt de générosité, mais qui cache tout de même bien son jeu. Le mystère plane au-dessus de lui, il dévoile ses talents petit à petit.
Tous les jeux ne sont que tensions, pressions, violences, peu décrites car cela reste un roman adolescent, mais bien présente, c’est beaucoup de la « torture » psychologique. Dès le départ, on vous « donne » tout, mais vous devrez d’abord vous battre ou arriver le premier et courir vite.
Suzanne Collins joue avec nos nerfs et pourtant on en redemande.
Petite parenthèse pour le film que j’ai vu après ma lecture, alors même si j’ai trouvé que ça manquait de détails, ça reste un très bon divertissement et j’ai passé un très bon moment.