A la fin du tome précédent Kayliegh chutait dans le cratère du volcan, et sa chute se poursuit au début de ce deuxième opus. Plus il chute Kayliegh sent la chaleur monter, les brûlures apparaissent, il perd connaissance,... et se retrouve indemne dans un paysage gris, terne, sombre et voit dans le lointain se profiler les contours d'une ville.
Pas de changement par rapport au tome précédent l'auteur reprend exactement le même synopsis. L’univers une fois de plus ne va que peu se développer car tout le scénario va se dérouler une fois de plus dans une cité. Désespérance est une cité gouvernée par un dieu du chaos, Prince de la Damnation. Une ville où tous les meurtriers, les rebuts de la société sont envoyés après leur mort.
Dans ce monde représentant l'Enfer, Kayliegh va y retrouver les mêmes adversaires qu'au premier tome : le Maître Assassin, le Sorcier,... on ne peut pas dire que l'auteur fasse preuve d'une imagination fertile. En effet, hormis l'ordre des coups d'épées, et une invocation qui change l'auteur n'a fait qu'un copié-collé.
Et ce n'est pas la deuxième partie, toute aussi inintéressante, qui va captiver le lecteur puisque là encore le postulat se veut des plus basiques, à savoir combattre le grand méchant qui multiplie les exactions contre la populace. Pas une thématique nouvelle : dans un enfer on s'attend que les gens souffrent pour expier leurs fautes, c'est encore un fois d'une simplicité navrante. On a droit à quelques monstres tout ce qu'il y a de plus banal, des Templiers Noirs qui vont s'opposer à un Paladin de l'Ordre qui a fauté, et pour terminer l'histoire la sempiternelle opposition du Bien contre le Mal arbitrée par des Dieux Neutres : quelle imagination !!!
Le seul point positif de ce scénario réside une fois de plus dans des combats bien orchestrés visuels, mais parfois un peu répétitifs : on a presque l'impression de se retrouver dans une grande arène. Cette lecture est encore plus décevante que la précédente : le récit est creux, banal, inintéressant au possible et ce n'est pas le style simpliste de l'auteur qui arrange les choses.