Gallimard, coll. Folio n° 4230,
Année edition : juin 2005
Nombre de page 500
La démocratie dans Globalia est universelle et parfaite, tous les citoyens ont droit au « minimum prospérité » à vie, la liberté d'expression est totale, et la température idéale. Les Globaliens jouissent d'un éternel présent et d'une jeunesse éternelle. Évitez aussi d'être, comme Baïkal, atteint d'une funeste « pathologie de la liberté », vous deviendriez vite l'ennemi public numéro un pour servir les objectifs d'une oligarchie vieillissante dont l'une des devises est : « Un bon ennemi est la clef d'une société équilibré. »
Un grand roman d'aventures et d'amour où Rufin, tout en s'interrogeant sur le sens d'une démocratie poussée aux limites de ses dangers et de la mondialisation, évoque la rencontre entre les civilisations et les malentendus, les espoirs et les violences qui en découlent.
Bon ba pour moi un des trois ouvrages de science fiction obligatoire, avec le Meilleur des Mondes et 1984. Il est par contre beaucoup moins lourd et plus fluide à lire que ces derniers.
Donc pour ceux qui veulent se lancer sans trop de difficulté cet oeuvres où les travers de la démocratie sont poussés au maximun est un bon compromis.