[Tsukasa Hojo] Cat's eye tome 1

Année d'édition : 2008
Edition : Marvel Panini France
Nombre de pages : 238
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
L’intrigue débute par une nuit au Musée National d’Art. De nombreux policiers gardent l’extérieur et l’intérieur du bâtiment. L’inspecteur Toshio Utsumi attend tranquillement devant le tableau “La Femme de Rome”. Une véritable armée guette, il est bientôt 23 heures, heure à laquelle Cat’s Eye a annoncé le vol…

Filles d'aujourd'hui
Enfants de la forme
Nous aimons rire et danser
Vienne minuit
Quand d'autres s'endorment
Nous devenons pour la nuit
Trois vives panthères
Qui en un éclair
Savent bondir sans un bruit
Soeurs et solidaires
Sur terre ou en l'air
Relevant tous les défis !

Cat's eyes, signé Cat's eyes
Cat's eyes, signé signé Cat's eyes

Belles incognito
Fabuleux trio
Nées pour agir et gagner
Dans un hélico
Sur terre ou dans l'eau
Au mépris de tous les dangers !

Cat's eyes, signé Cat's eyes
Cat's eyes, signé signé Cat's eyes

Elles s'appellent Alexia, Tam et Cilia
Trois ombres dans un oeil de chat
Tant de malice
Que la police
Jamais ne les découvrira !

Cat's eyes, signé Cat's eyes
Cat's eyes, signé signé Cat's eyes

et après je sais plus la suite ! Le manga est-il aussi bon que l'anime? (toute ma jeunesse!)

Mon avis :

Aï, Hitomi et Rui sont trois sœurs propriétaires du café Cat’s Eye. Or, dans leur ville, des vols sont commis et signés du nom de Cat’s Eye. Serait-ce une coïncidence ? Eh bien non ! Gérantes du café le jour, nos trois héroïnes se transforment en voleuses d’œuvres d’art la nuit ; le tout, sans jamais être prises par la police. Peut-être que la relation amoureuse entre Hitomi et Toshio, l’inspecteur chargé de l’affaire Cat’s Eye, n’est pas étrangère à cette incompétence policière… Cependant, il se pourrait que la venue de l’inspectrice Asatani bouleverse les projets de nos trois jeunes femmes…

C’est avec grand plaisir que j’ai fait la connaissance de ces trois serveuses au caractère bien trempé. J’ai particulièrement apprécié Hitomi, la meneuse de la bande. C’est elle qui prend la plupart des décisions et qui est le plus souvent sur le terrain. De plus, elle n’hésite pas à malmener son chéri, qui est à mille lieues de s’apercevoir que la femme qu’il aime, demande en mariage et connait depuis le lycée n’est autre que la personne sur laquelle il enquête. Et comme il n’hésite pas à se confier à elle et à lui dire comment il compte piéger Cat’s Eye, il est facile pour les trois sœurs de s’en sortir sans encombre.

Le mangaka de Cat’s Eye est celui à qui l’on doit City Hunter. On reconnait sans mal son coup de crayon et son humour (en particulier lorsque Toshio découvre accidentellement que Cat’s Eye est une femme !). De plus, Aï n’est pas sans rappeler Kaori, la coéquipière de City Hunter.

Concernant la narration, chaque chapitre nous relate un larcin avec drôlerie, imagination et finesse. L’élément perturbateur est l’inspectrice qui doit faire équipe avec Toshio car, elle fait immédiatement le lien entre le nom du café et celui de la voleuse. Or, pour Toshio, il est impensable qu’Hitomi et ses sœurs soient des criminelles. Ainsi, des jeux de cache-cache et des confrontations d’idées vont se mettre en place.

Cat’s Eye est donc un manga qui brille par ses dessins autant que par son intrigue. J’ai passé un très bon moment avec ce premier tome et je poursuivrai cette série avec plaisir.