Année d'édition : 1992 (1967 pour la première parution en VO)
Edition : 10/18
Nombre de pages : 222
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : "Nous retrouvons ici notre vieille connaissance, Jim Qwilleran, chroniqueur au "Daily Fluxion" et son ineffable compagnon, le chat siamois Kao K'o Kung, dit Koko. Qwilleran se voit assigner le poste de rédacteur en chef d'un nouveau magazine de décoration, "Le Gai Logis". Le premier numéro est un succès!
Malheureusement, la maison qu'il avait choisie pour illustrer le journal est cambriolée... Une inestimable collection de jades disparaît et l'épouse du propriétaire meurt d'une crise cardiaque. Avec le second numéro, Qwilleran apprend à ses dépens la double signification du mot "professionnelle" et il commence à se demander si quelqu'un n'essaie pas de couler la magazine...
Cependant, lorsque le décorateur David Lyne est assassiné, il décide de prendre l'affaire en main... Que signifie aussi, la curieuse lubie de Koko de manger de la laine ? C'est bien, pourtant, grâce à cette manie que Qwilleran découvrira le fin mot de l'histoire et démasquera les coupables..."
Mon avis : J'ai eu un plaisir immense à replonger dans ce deuxième opus des aventures de Qwill. Quadra séducteur,journaliste criminel reconvertit bien malgré lui en rédacteur d'articles sur la décoration, nous le retrouvons 6 mois après sa rencontre avec le chat Kao K'O Kung, dit Koko.
Au début du roman, il est dans une position financière délicate,et doit trouver un nouveau logement très vite. La quatrième de couverture est très précise quant au reste de l'intrigue .
J'ai retrouvé avec plaisir le personnage d'Arch Riker, vieil ami de Qwill et rédacteur en chef du journal. Odd Bunsen, le photographe père de 6 enfants, qui aime les cigares et boire un (ou plusieurs) verres... Le Club de la presse est un endroit "pivot", où Qwill aime se montrer, une belle femme à son bras... L'atmosphère de ce roman n'a rien perdu à ma relecture, le charme a opéré une fois de plus.
Lilian Jackson Braun écrit d'une façon "intelligente", un vocabulaire riche et documenté mais sans pédantisme, elle tourne en dérision avec tant de finesse les habitudes des gens (riches) que son humour peut aisément passer inaperçu. C'est un régal, vraiment. Et même sans être fana de décoration (je n'y connais ...RIEN !), je me suis prise au jeu et ai suivi avec fascination les descriptions de boutiques hallucinantes comme celle qui fait de la laideur un art, ou les déclinaisons de différents roses dans une maison "de jeunes filles". J'ai découvert le "ginger ale" aussi, et c'est dans ce roman que j'ai rencontré pour la première fois un "psycattriste", comprenez un psy pour chats.
Les chats , d'ailleurs... Si vous ne les aimez pas, je vous déconseille la lecture des romans de Lilian Jackson Braun . Par contre, rien n'est plus agréable que d'ouvrir un "Chat qui..." avec, lové contre soi, son Kao K'O Kung à soi
Un coup de coeur