Texte fendu

Voici un jeu d'écriture très simple qui consiste (normalement )a prendre une page,la couper en deux,et faire commencer ou terminer les phrases données .Et ensuite reconstituer les deux bords.Mais aujourd’hui internet nous propose une méthode bien moins violente pour nos amis les livres grâce a ses .A la fin de chaque semaines ,je vous donne le texte d'origine .Voila le premier,si vous avez trouvés l'auteur et le livre,vous pouvez l'envoyer par MP.Sur ce ,voici mon premier texte...


En ouvrant ma porte ce matin, il y avait autour de mon moulin ...
L'herbe luisait et craquait comme du verre ; toute la colline grelottait... ...
en pays du Nord ; et c'est parmi les pins frangés de givre, les touffes de ...
j'ai écrit ces deux ballades d'une fantaisie un peu germanique, pendant ...
et que là haut, dans le ciel clair de grands triangles de cigognes venues ...

Perso, je lis mieux que je n'écris, mais ton idée est sympa et devrait inspirer plus d'une plume ici

En ouvrant ma porte ce matin, il y avait autour de mon moulin d'étranges sillons tracés dans les champs.
L'herbe luisait et craquait comme du verre ; toute la colline grelottait... Un silence sépulcral régnait... La même chose c'était produite la veille
en pays du Nord ; et c'est parmi les pins frangés de givre, les touffes de cette herbe brûlée, pendant les premières heures de l'Invasion,que
j'ai écrit ces deux ballades d'une fantaisie un peu germanique, pendant que le monde sombrait dans la folie
et que là haut, dans le ciel clair de grands triangles de cigognes venues chercher refuge, s'enfuyaient à tire d'aile vers un refuge sûr.

C'était amusant , il me tarde de lire le texte original

Allez, lancez-vous, c'est rigolo comme jeu ! Ils sont où nos écrvains ?

En ouvrant ma porte ce matin, il y avait autour de mon moulin un manteau blanc.
L'herbe luisait et craquait comme du verre ; toute la colline grelottait, la neige tomber à fin flocon comme souvent
en pays du Nord ; et c'est parmi les pins frangés de givre, les touffes de buisson et la neige que
j'ai écrit ces deux ballades d'une fantaisie un peu germanique, pendant toute une nuit
et que là haut, dans le ciel clair de grands triangles de cigognes venues de loin, ne fessaient que passer pour rejoindre les terre plus chaude du sud.

Je comprends plus rien xD

Il est chouette ton texte Zebuline !
Chtitepuce, le principe est : une feuille qui aurait été déchiré en son milieu, verticalement. Il fait inventer la partie manquante, à droite, là où sont les points de suspension. C'est sympa, parce que ça peut donner des trucs vraiment différents !

Ah ok faut inventer xD Je croyais qu'il fallait trouver le roman d'où ça sortait lol

Hellza a écrit:

Il est chouette ton texte! Zebuline

Merci Hellza !!! c'est gentil !! j'ai eu un peu du mal ^^

Chtitepuce a écrit:

Ah ok faut inventer xD Je croyais qu'il fallait trouver le roman d'où ça sortait lol

lol moi aussi j'ai mis du temps à comprendre le principe! c'est en lisant ce qui avait été écrit par Hellza que j'ai compris

Alors, Chtitepuce, tu te lances ?

aller personne ne se lance ??????

A moi ^^

En ouvrant ma porte ce matin, il y avait autour de mon moulin plusieurs déesses qui dansaient ensemble, vêtues uniquement de doux voilages transparents.
L'herbe luisait et craquait comme du verre ; toute la colline grelottait devant la fraicheur de ce mois hivernal
en pays du Nord ; et c'est parmi les pins frangés de givre, les touffes de foins jetaient ça et là autour de mon habitat que
j'ai écrit ces deux ballades d'une fantaisie un peu germanique, pendant que mes yeux se repaissaient de la vision féérique qui s'offrait à moi
et que là haut, dans le ciel clair de grands triangles de cigognes venues d'un lointain pays, enseveli lui aussi sous la neige s'en allaient vers un foyer plus chaleureux.

J'adore !

Merci Hellza

J'avoue que j'ai été très inspiré par ce jeu ! je vais le suivre de très près, vos textes sont tellement différents que je les ai tous beaucoup aimé ^^

Je trouve ça marrant également, les différentes inspirations amènent des résultats originaux. C'est dommage que plus de personnes ne se soient pas encore lancés. Allez, courage !

j'ai lancé un message sur facebook pour ce jeu ! Attendons deux-trois jours je pense pour avoir des personnes motivées ^^

Oh, c'est chouette Louve ! Oldich va être très touché

ton histoire est vraiment sympa Louve !

merci Zebu ^^

Tous des styles différents mais tous impressionnants,inspirés,merci d'avoir participé et voila le texte original: tiré du roman "Lettres de mon moulin" d’Alphonse Daudet,"Ballades en prose":

En ouvrant ma porte ce matin, il y avait autour de mon moulin un grand tapis de gelée blanche. L'herbe luisait et craquait comme du verre ; toute la colline grelottait... Pour un jour ma chère Provence s'était déguisée en pays du Nord ; et c'est parmi les pins frangés de givre, les touffes de lavandes épanouies en bouquets de cristal, que j'ai écrit ces deux ballades d'une fantaisie un peu germanique, pendant que la gelée m'envoyait ses étincelles blanches, et que là haut, dans le ciel clair de grands triangles de cigognes venues du pays de Henri Heine descendaient vers la Camargue en criant : “ Il fait froid... froid... froid.”

Et voici le second!!
J'étais seul près des flots,...
Pas un nuage aux cieux...
Mes yeux plongeaient plus loin que...
Et les bois, et les ...
Semblaient interroger dans ...
Les flots des mers, les...

Et les étoiles d'or...
A voix haute, à voix basse, avec mille ...
Disaient, en inclinant leurs ...
Et les flots bleus..
Disaient, en recourbant ...
- C'est le Seigneur...

Allez, je me lance...Soyez indulgents !

J'étais seul près des flots, terrifié à l'idée d'être arrivé trop tard : je ne pouvais plus faire demi-tour ! Et sans moi Ils ne sauraient où aller...
Pas un nuage aux cieux ,pas un souffle d'air.La chaleur étouffante et nauséabonde régnait depuis la Catastrophe.
Mes yeux plongeaient plus loin que l'horizon, guettant l'arrivée du bateau.
Et les bois, et les collines étaient bien trop silencieuses dans mon dos et
Semblaient interroger dans leur mutisme les flots silencieux.
Les flots des mers, les vagues s'ouvrirent au loin .

Et les étoiles d'or peintes sur la carcasse du vieux rafiot m'emplirent de joie.
A voix haute, à voix basse, avec mille gestes de joies mes futurs compagnons
Disaient, en inclinant leurs têtes et remuant leurs bras : "Vite ! Monte ! Bienvenue ! "
Et les flots bleus m'accueillirent. J'avais enfin rejoint les Survivants. Ils étaient manifestement soulagés, certains même
Disaient, en recourbant plusieurs fois la tête,comme pour s'en convaincre :
- C'est le Seigneur qui t'a guidé jusqu'à nous." Ils avaient le bateau, je possédais les cartes, notre Exode pouvait commencer.


J'ai deviné de qui il est , je suis trop forte !

J'étais seul près des flots, évadé dans un lot de pensées impures.
Pas un nuage aux cieux pour me distraire de ma peine.
Mes yeux plongeaient plus loin que ce dont ils étaient capables. Tentant d'échapper à ce que mon coeur leur soufflait.
Et les bois, et les feuilles
Semblaient interroger dans leurs immenses sagesses
Les flots des mers aux milles créatures marines.

Et les étoiles d'or qui me faisaient sans cesse penser à sa chevelure dorée, laissaient se poursuivre mon tourment.
A voix haute, à voix basse, avec mille précautions, je pleurais après elle, tel un enfant. " Elle n'est pas pour toi!"
Disaient, en inclinant leurs nageoires les poissons qui sautaient au delà de leur territoire.
Et les flots bleus lentement les aspiraient de nouveaux, pareil à des ombres qui n'existaient pas. "Cesse donc de la tourmenter !"
Disaient, en recourbant les branches des arbres menaçants, près à me griffer et à me punir d'avoir osé rêvé d'elle.
- C'est le Seigneur qui vous parle! Pardonnez mes pensées impures, mais je n'ai pas touché à cette enfant ! "

Louve, c'est très beau

merci !

j'ai lu le tien, j'ai beaucoup aimé ! C'est dingue à quel point on imagine tous quelque chose de totalement différent ! Je suis fan de ce jeu !