[Kathleen Keating] Le petit livre des gros câlins

Faire un câlin... rend heureux ; dissipe la solitude ; sèche les larmes ; aide à surmonter la peur ; permet de construire l'estime de soi-même ; encourage l'amour du prochain ; ralentit les effets du vieillissement (les adeptes des câlins restent jeunes plus longtemps) ; est excellent en cas de régime amaigrissant. Nous avons moins besoin de manger quand nous sommes gavés de câlins. De plus, nos bras sont occupés.

Ce n'est pas tout, faire un câlin... apaise les tensions ; supprime les insomnies ; exerce les muscles des bras et des épaules ; permet de s'étirer ; fait travailler les articulations du dos ou des genoux ; représente une saine alternative à l'alcool ou la drogue ; constitue un acte hautement démocratique : chacun peut prétende à un câlin.

Un livre à s'inoculer quand on se sent un peu ourson dans un monde de grisaille. Un livre-câlin !

Un câlin... Quoi de mieux pour se remonter le moral et avoir un sourire jusqu’aux oreilles ? Des études ont montré qu’ils agissent de façon incroyable sur notre quotidien et participent à notre affectif. C’est pourquoi Kathleen Keating, une conseillère en santé mentale et psychologue, a rédigé Le Petit Livre des gros câlins, un ouvrage qui met du baume au cœur et nous invite à faire des câlins. Le tout est agrémenté de croquis représentant deux petits ours, car l’ours est quand même l’animal « doudou » par excellence dans la tradition collective. Alors, souhaitez-vous en savoir plus sur les câlins ?

J’ai beaucoup aimé ce livre, que j’ai lu en très peu de temps. Divisé en trois parties, l’auteure nous présente tour d’abord les nombreux avantages qu’il y a à faire des câlins. Saviez-vous, par exemple, que faire un câlin permet de reconstruire son estime de soi ou exerce les muscles des bras et des épaules ? Kathleen Keating nous présente ensuite les divers câlins qui existent, autres entres le câlin coucoucéki, le câlin Formule 1 ou le câlin prise de l’ours. Enfin, on découvre le langage des câlins. 

Ainsi, on prend conscience de l’importance des câlins dans le quotidien grâce à ce livre plein de douceur, qui n’est pas exempt d’humour. Des petites remarques de l’auteure nous invitent à sourire, et on ne peut que craquer face aux ours mis en scène pour appuyer la théorie mise en avant. Je finirai mon billet par un petit extrait du livre : 

« Les câlins, mieux que l’esperanto, parlent une langue universelle… […] Un gros câlin vaut mieux qu’un long discours. Surtout quand les mots paraissent faibles pour exprimer la pensée ou quand on se sent tout maladroit. »