Les régulateurs

Année d'édition : 2004
Edition : Le livre de poche
Nombre de pages : 510
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Dans la petite ville paisible de Wentworth, en plein coeur des Etats-Unis, règne une chaleur caniculaire. En fond sonore, ce symbole rassurant de la vie banlieusarde : le ronronnement régulier des tourniquet d'arrosage. Une fin d'après-midi comme tant d'autres ; cependant, le tonnerre se met à gronder et, au même moment une fusillade éclate, bouleversant la quiétude de la population. Puis les montres s'arrêtent, le numéro d'urgence de la police ne répond plus. Et la terreur s'empare de tous. Lorsque la voiture de Mary Jackson déboule à tombeau ouvert, on est bien loin de cette fin de journée paresseuse de juillet... Que s'est-il passé ? Qui peut bien en vouloir à cette localité sans souci ?

Citation :

Nous sommes dans la rue de Poplar street, dans l’état de l’Ohio, un jour normal, avec le va et vient et le train-train quotidien de chacun de ses habitants. Tout d’un coup sans que l’on ne le voie venir, une folie destructrice s’empare de cette rue et va s’attaquer à ces hommes et femmes qui y vivent, tout en les enfermant dans un monde hallucinant à l’écart de toute source du monde. Ils vont donc devoir affronter ce phénomène à leur manière. Mais comment réagir quand l’on se fait tirer dessus sans raison, quand l’on voit des véhicules et personnages futuristes ou de westerns qui semblent tout droit sortis de séries télévisées adorées des enfants ?
Cela faisait longtemps que je souhaitais lire ce roman de Stephen King qu’il a publié sous le nom de « richard Bachmann » car je trouve qu’il fait partie de ces romans de l’auteur que l’on connait le moins. Ce roman est vraiment explosif, on y entre immédiatement dans le vif du sujet. L’action démarre au premier chapitre et ne cesse pas avant la fin, sans aucune perte de souffle ou de lassitude. ON se retrouve dans cette histoire incroyable pleine de rebondissements et de surprises tout comme les personnages.
Comment imaginer que des vans de toutes les couleurs, avec des personnages hors contextes (cowboys, hommes héroïques de l’espace..) puissent apparaitre sans raison aucune un matin, et s’acharner à vouloir vous tuer. Cela semble tellement improbable ! Et pourtant …. On assiste en tout premier lieu à de la terreur, de la surprise, de l’incompréhension des habitants qui subissent cette fureur, et ensuite ils essaient de s’en sortir tant bien que mal. Pourtant dans cette panique, une maison reste différente puisque la femme qui y habite ainsi que son neveu cachent un terrible secret. En fait, l’enfant (un jeune autiste) est habité par une entité meurtrière qui prend plaisir à faire subir le mal aux êtres qui l’entoure et s’en amuse, tout en utilisant des références à deux séries qu’il adore. Ce qu’il recrée afin de faire le mal.
L’auteur nous entraine complètement dans cette folie par son rythme soutenu et effréné, ses phrases simples. Il nous aide à mieux comprendre le mystère de cet enfant et de l’entité qui le possède à travers un journal tenu par sa tante. Il est vrai qu’il y a une multitude de personnages, et nous ne les connaissons que très peu puisque leur caractère n’est pas approfondi, mais on compatit à ce qu’il leur arrive et l’on s’angoisse pour eux, en espérant qu’ils s’en sortent.
C’est vraiment une lecture intéressante et plaisante, pleine d’actions, de couleurs, d’humour, de folie… que je vous conseille de lire.