[Jamie McGuire] Beautiful, Tome 1 : Beautiful Disaster

Année d'édition : 2014
Edition : J'ai lu
Nombre de pages : 384
Public visé : New Adult
Quatrième de couverture :
La nouvelle Abby Abernathy est une gentille fille. Elle ne boit pas, ne jure pas, et a un pourcentage approprié de cardigans dans sa garde-robe. Abby pense qu'elle a mis assez de distance entre elle et les parts d'ombre de son passé, mais quand elle arrive à la fac avec sa meilleure amie America, son chemin vers un nouveau départ est vite mis à mal par le roi des nuits sans lendemain de Eastern University.

Travis Maddox, grand et couvert de tatouages, est exactement ce que Abby a besoin, et doit, éviter. Il passe ses nuits à gagner de l'argent dans des combats illégaux, et ses journée à charmer toute l'université. Intrigué par la résistance d'Abby à ses charmes, Travis l'oblige à partager sa vie de tous les jours avec un simple pari. Si il perd, il doit être abstinent pendant un mois. Si Abby perd, elle doit vivre dans l'appartement de Travis pour la même période. Dans tous les cas, Travis n'a aucune idée qu'il vient de rencontrer sa moitié.

je le veux =D

c'est du new adult, un nouveau genre qui débarque dès 2014. De l'érotisme pour les jeunes adultes

Il a de très bonne critique en tous cas !

Il a l'air super ! Hâte de le découvrir :)

Roman reçu en partenariat

OH MY GOD !!! un big coup de coeur pour moi !! je vous prépare une chronique aussi complète que possible !

quelqu'un saurait quand sort le tome 2 en France svp ? je cherche mais je trouve pas xD

Louve a écrit:

c'est du new adult, un nouveau genre qui débarque dès 2014. De l'érotisme pour les jeunes adultes

Non, absolument pas ! Ce n'est pas du tout un roman érotique ! Il est même très soft en la matière, ce qui est un gros plus dans le contexte. Il est plus axé sur les émotions, les échanges entre les personnages.

J'ai fini de le lire hier soir et j'avoue que je reste très mitigée sur cette lecture.

Il y a des aspects extras, personnellement le côté excessif des personnages m'a plutôt fait rire, je l'ai trouvé rafraîchissant (bon, parfois, leurs réactions m'ont aussi fait levé les yeux au ciel, y compris celle des persos secondaires, America est parfois à baffer).

Reste que c'est une pure romance uniquement auto-centrée sur la relation entre Abby et Travis, sans aucune intrigue plus fouillée. Avec des personnages au plus-que-parfait.
Du coup, certains aspects m'ont vraiment gonflée (rien que le fait que Travis n'ait pas besoin de s'entraîner pour être un tueur, c'est limite insultant pour ceux qui en bavent pour monter sur un ring / un tatami et y assurer, ça franchement je n'y ai pas cru un instant).
La première moitié se traîne en longueur, surtout avec les incessants je veux / je veux pas, amis / amants, je me fiche de l'avis des autres / ouh, ma réputation !. J'ai parfois trouvé ce jeu de ping-pong assez gonflant et les réactions d'Abby, son incapacité à admettre clairement ce qu'elle veut, tout autant. En même temps, j'ai conscience que c'est ce qui fait le charme d'un tel roman.
On retrouve aussi des ficelles du genre, je préfère prévenir (la fille vierge, le mec populaire et coureur de jupons, je ne parle même pas de la fin, ça fait très tean movie pour du new adult).
Du coup, je n'ai trouvé le roman vraiment intéressant que lorsque Abby se révèle pour de bon, avec la famille de Travis puis le trip à Las Vegas. Elle met trop de temps à montrer qui elle est vraiment, d'où elle vient. Qu'elle le cache à son entourage, Travis en tête, ok, mais aux lecteurs alors que c'est de la narration à la première personne, ça m'a dérangée (pour moi, c'était de la rétention d'information de la part de l'auteur). Abby aurait été beaucoup plus intéressante dès le départ si on avait su la véritable nature de ses failles, de ses relations familiales et des informations sur l'adolescence particulière qu'elle a vécu. Au lieu de ça, l'auteur a préféré ne rendre intéressant que Travis, dommage (même si elle y arrive très très bien pour la peine). Dommage, parce qu'en vrai, Abby est beaucoup plus dure, aguerrie et mûre que lui sur bien des aspects, mais ce n'est pas du tout exploité par l'auteur qui préfère la rabaisser constamment au rôle de petite chose trop belle et sexy qu'il faut protéger d'elle-même parce qu'elle ne sait pas repérer un prédateur masculin. Alors qu'elle devrait en toute logique, avec son passif, être blindée contre ça, enfin bref, cette incohérence aussi m'a sacrément agacée.
Enfin, je vais m'arrêter là, mon but n'est pas de lister tout ce qui m'a titillé.
Il y a de bons passages aussi... et des trucs mal traduits (certains dialogues le sont clairement).

Sinon, le "poulette" ne m'a pas dérangée, de toute façon vu la connotation négative de "pigeon" en France, il n'était pas possible de donner ce surnom-là à Abby (un pigeon, c'est un idiot qu'on plume, or dans l'histoire, c'est Abby qui pigeonne les autres et en beauté, quand enfin elle se décide à jouer carte sur table, vraiment l'aspect que j'ai préféré de ce roman !).

Bref, pas vraiment une lecture pour moi, qui en sort plutôt frustrée.
Par contre, c'est clairement un page-turner : lu en 2 soirées !

Citation :

Non, absolument pas ! Ce n'est pas du tout un roman érotique ! Il est même très soft en la matière, ce qui est un gros plus dans le contexte. Il est plus axé sur les émotions, les échanges entre les personnages.

C'est bizarre qu'il est été classé roman new adult dans ce cas comme te succomber, qui lui, est clairement érotique ^^

merci pour ton retour, je vais passer mon tour sur ce roman, je ne suis pas romance à la base ^^

Je ne crois pas que new adult = érotique. C'est juste une estampille marketing pour signaler que les héros ont entre 18 et 25 ans (en fait, c'est ça qu'aurait dû être le young adult).
Bref, on va trouver de tout en new adult... du moment que les héros sont étudiants / jeunes diplômés, je pense.

Sinon, j'avoue que j'ai hésité à voter avec "qu'on oublie vite", car je pense qu'il ne me restera pas grand-chose de cette lecture dans quelques semaines. Mais le roman est quand même sympa, addictif, donc je ne pouvais pas voter "moyen" pour autant.
Je pense que ma déception vient sans doute du fait que je n'avais pas compris que c'était juste une romance. J'en attendais plus.

Bref, plus de romances pour moi, pour une durée indéterminée...

En effet Roanne tu as raison ! J'avais lu un article sur cela : http://videos.leparisien.fr/video/la-litterature-erotique-pour-les-18-25-ans-debarque-en-france-24-01-2014-x1a7dcc
où justement on expliquait de new adult c'est du roman jeunesse pour les 18-25 ans avec du sexe . Et comme j'ai pu lire te succomber et qu'il est bourré de sexe, j'avais donc pris pour compte l'article, mais il semblerait que new adult ce soit surtout sur des héros qui se cherchent et qui commencent à vivre en tant qu'adulte (premier boulot, premier appart...)

En fait, ce qu'il faut comprendre concernant le new adult, ce n'est pas "avec du sexe, de façon systématique et outrancière" mais "pouvant contenir du sexe, sans tabou", ce qui est clairement une évolution par rapport au young adult, du moins celui d'origine américaine, qui est très souvent complètement asexué (ou alors ce n'est que du sous-entendu, ou pire très mal amené, comme dans Twilight qui est quand même reconnu comme LA cata en la matière).

Je recopie ici ma réponse à ton commentaire concernant le fait que Beautiful disaster a déjà vu racheté ses droits d'adaptation.

Quand un roman marche autant commercialement, juste par le bouche à oreille, il ne faut pas s'étonner que les producteurs de cinéma sautent sur les droits.
Beautiful disaster faisait parler de lui avant même d'être publié en France, parce que les lectrices anglophones lui avaient déjà fait une pub monstre.
Je me demande ce que ça donnera en film, je pense que pour la peine, ça pourrait vraiment être très sympa (parce que le côté girouette d'Abby y sera sans doute calmé pour tenir dans le format long métrage).
Ca peut donner une bonne comédie romantique.
(arf, par contre, je suppose qu'ils conserveront la scène où Travis monte sur la table de la cafétariat pour chanter pour Abby, avec l'équipe de foot en guise de coeur, j'ai failli m'étouffer de consternation en lisant ça... mais peut-être que ça peut rendre bien dans un film, après tout c'est le genre de délire qui est très courant dans les comédies romantiques américaines)

je suis d'accord avec toi, Roanne, ça peut donner une très bonne comédie romantique, fraiche et drôle :)
Il me reste une trentaine de pages, ça va un peu mieux, j'ai un peu retrouvé ce que j'avais aimé au début...
Par contre, je viens de comprendre que c'était un tome 1 !! pffff...

Ce n'est pas tout à fait un tome 1... La "suite" n'en est pas une, c'est la même historie... du point de vue de Travis.

Heu... sans moi !   

Ah bon ! Je trouve ça très bizarre...
Je ne sais pas du tout si j'ai envie de lire ça !

Je n'ai pas encore lu beautiful disaster mais en effet, cette pseudo nouvelle version du point de vue d'un autre personnage ne me tentera pas je pense et j'ai cru voir des avis non convaincus.

D'un autre côté, je me dis que Travis traine de tels bagages que ça pourrait être intéressant d'entrer dans sa tête... mais de là à me retaper toute l'histoire...

Le gros souci, je pense, c'est que l'un des défaut de BD va ressortir encore plus : le fait que Travis cogne (très fort) sur des mecs et ne soit jamais inquiété.
Cela arrive à 2 ou 3 reprises (j'oublie déjà) : au moins une fois parce qu'il estime qu'on a insulté Abby, une autre parce que le gars a posé sa main sur le bras d'Abby (je vous jure : rien de plus !).
Dans les deux cas, les gars finissent quasi KO, par terre, en position fœtale et le visage en sang. En public devant des dizaines de témoins.
Et... rien.

C'est juste HALLUCINANT !

Dans la vie réelle, ce cher Travis aurait fait de la taule pour coups et blessures (surtout aux USA).
Que cette violence ne soit pas dénoncée et soit même plébiscitée me fait juste lever les yeux au ciel !

Roanne a écrit:

Le gros souci, je pense, c'est que l'un des défaut de BD va ressortir encore plus : le fait que Travis cogne (très fort) sur des mecs et ne soit jamais inquiété.
Cela arrive à 2 ou 3 reprises (j'oublie déjà) : au moins une fois parce qu'il estime qu'on a insulté Abby, une autre parce que le gars a posé sa main sur le bras d'Abby (je vous jure : rien de plus !).
Dans les deux cas, les gars finissent quasi KO, par terre, en position fœtale et le visage en sang. En public devant des dizaines de témoins.
Et... rien.

C'est juste HALLUCINANT !

Dans la vie réelle, ce cher Travis aurait fait de la taule pour coups et blessures (surtout aux USA).
Que cette violence ne soit pas dénoncée et soit même plébiscitée me fait juste lever les yeux au ciel !

J'ai pas voulu en parler dans ma chronique, mais je suis totalement d'accord avec toi et limite j'attendais avec impatience que Travis se fasse coincer par les flics quand il fracasse des types sur le campus ou finisse aux urgences après un combat... mais non.

Pareil... j'en attendais plus, je pensais que ce serait un point de tension et quelque chose que Travis devrait réellement surmonter... parce que c'est sa faiblesse quand même. Mais non, rien.

C'est exactement comme ce que tu soulignes vis à vis du père d'Abby, de se véritable identité : l'auteur lâche des trucs mais ne les exploite pas.
Du coup, pour séparer ses personnages, elle utilise des ficelles faibles (non-dits, lâcheté d'Abby).
Ce qui donne un résultat très décevant au final.

Oui c'est vraiment trop dommage car si l'auteur avait développé plus sur ces points, au lieu de choisir la facilité, l'histoire aurait pu être vraiment prenante et réaliste. Là du coup j'ai un peu eu l'impression de lire un roman bisounours. J'étais loin de m'imaginer ça en lisant le résumé...   D'où ma déception.

Mais, bravo, les éditeurs ont réussi un bon coup marketing ^^ Ils sont trop forts!

Vu l'enthousiaste de la plupart des lectrices, ce n'est pas uniquement un coup marketing... Je suppose que tout dépend du niveau d'exigeance des lectrices, de leurs goûts / envies du moment aussi.
Sur d'autres forum, j'ai vu que Travis déclenche littéralement une hystérie collective, on le retrouve jusque dans les signatures, avec des dialogues tirés du roman.   

je suis bien d'accord avec vous ! Surtout, le type picole sans arrêt, ne s'entraine pas, ne fait pas de sport, et est capable d'aligner les mecs comme ça, dont certains qui s'entrainent, eux, pour passer pro...
j'étais assez mal à l'aise face à cette violence, comme tu dis Roanne, une violence totalement gratuite... dans la réalité, malheureusement, certains sont morts pour moins que ça...

Citation :

« Travis Maddox est sexy, bâti comme un dieu et couvert de tatouages. » Lorsque j’ai lu cette phrase j’avais déjà envie de lire ce livre ! Et oui je suis une fille donc les beaux garçons ça m’intéresse !
Plus sérieusement, toutes les bonnes critiques qui parlaient de ce livre m’ont vraiment donné envie de le lire. Et je suis complètement sous le charme ! Je suis tombée amoureuse de l’histoire, du livre en lui-même mais surtout de Travis lol.

Tout d’abord la couverture, sublime pour ne pas dire plus. Et ce titre « Beautiful Disaster » qui m’a tout de suite fait penser à Abby, on pourrait penser qu’il dévoile tout, mais en fait non. C’est un livre bourré de sentiments, qui fait ressentir tellement d’émotions au lecteur qu’on est totalement embarqué dans l’histoire avec les personnages, j’avais l’impression d’être dans une bulle comme transportée dans cet univers de Fac et Fiesta américaine.

Le genre de ce roman est tout nouveau, c’est le « New-Adult », de la romance pour adolescent, donc rien à voir avec Monsieur Christian Grey de cinquantes nuances de Grey, ce roman ne présente que très peu de scènes sexuelles et ces scènes sont vraiment décrites de manière très soft. En tout cas pour moi il n’y a rien de très sexuel dans ce roman mais plutôt une immense vague d’émotions.

Abby Abernathy est une fille bien, elle ne boit pas, ne fume pas, ne sort pas, elle tente de redémarrer une nouvelle vie avec sa meilleure amie America dans cette Fac. Travis Maddox est sexy, tatoué, participe à des combats clandestins la nuit et drague n’importe qu’elle fille pour « l’utiliser » une nuit, puis la jeter comme une vieille chaussette. Il est tout ce qu’Abby doit éviter si elle veut rester dans le droit chemin, mais leur rencontre lui réservera bien des surprises et un pari…

J’ai trouvé qu’Abby était une fille plutôt lunatique, je n’ai pas toujours très bien compris ses refus, ses excès de colère ou de calme, ses refus ou ses choix. Elle fuit son ancienne vie mais on ne sait pas tout de suite pourquoi, on suit son « changement » au fur et à mesure de l’avancé de l’histoire mais aussi de son histoire avec Travis et finalement on en apprend rapidement beaucoup plus.
Quant à Travis, alors là ! Je suis amoureuse lol. On pourrait croire au début qu’il sera détestable car il est odieux avec les filles, il les prend pour des objets, mais je n’ai pas pu m’empêcher d’être intrigué par ce personnage dès ses premiers mots et sa première rencontre avec Abby. Dès ce moment j’ai été conquise par ce livre, cette histoire qui m’a emmené très loin.

Travis est un personnage inébranlable en apparence mais il se révèle plus compliqué en réalité. Tellement d’adjectifs peuvent le qualifier, il est torturé, violent, instable mais en même temps si attachant, si captivant ! Il est si attentionné avec Abby, si dépendant d’elle affectivement parlant (alors qu’il n’a jamais passé plus d’une nuit avec la même fille) qu’il est devenu pour moi le personnage le plus attachant de ce roman, celui qui m’a le plus pris aux tripes. J’aime les bad boy dans ce genre j’en veux bien un ! lol. Sa manière d’appeler tout le temps Abby par le surnom de « poulette » était plutôt mignon au passage.

L’histoire entre Abby et lui est au début plutôt à sens unique, Travis qui court après Abby Abernathy la fille la plus banale, c’est quand même bizarre. On comprend vite qu’il a des sentiments pour elle, et tout s’accélère. Leur relation amoureuse est tellement passionnelle, tellement prenante qu’elle nous fait ressentir tous leurs sentiments, des rires aux pleurs, j’ai complètement subit leur histoire. Tout comme le couple America et Shepley, la meilleure amie d’Abby et le cousin de Travis qui ont subit à de nombreuses reprises également les côtés excessifs des personnages ou de leur histoire d’amour.

J’ai apprécié tous les personnages et toute l’intrigue même si on peut penser que c’est souvent trop excessif. J’ai apprécié cette ambiance de Fac Américaine, mais surtout leurs fêtes étudiantes qui ne ressemblent absolument pas aux fêtes des étudiants français, leurs jeux de soirée sont quand même plutôt cool et j’aurais aimé avoir le même anniversaire qu’Abby.

Quand à l’intrigue en elle-même, j’ai totalement adoré. En plus de ce plein d’émotions, ce livre est un véritable page-turner ! Il a fallu que je me force à ralentir ma lecture pour ne pas le finir en une nuit et le faire durer le plus longtemps possible. Il y avait très peu de temps mort ou de blabla qui ne mène pas à grand-chose, les évènements et l’action se déroulaient de manière tellement fluide que je ne voyais pas les pages défiler. J’ai apprécié le passage à Las Vegas qui a permis d’en apprendre plus sur Abby mais aussi de sortir du quotidien des personnages, du campus et autre.

Quant au style de l’auteur Jamie McGuire, il est très simple, il n’y a aucune difficulté de vocabulaire ou de perte du fil de l’histoire, le tout procure une belle sensation de fluidité de lecture qui fait de ce livre ce puissant page-turner. Je crois même que je pourrais le relire sans m’en lasser tellement j’ai adoré.

La fin est si belle, si « happy end » qu’elle en paraît presque improbable, et pourtant on a envie d’y croire tellement c’est beau. La toute dernière phrase du livre m’a fait sourire, dommage qu’il n’y ait pas de vraie suite de l’intrigue.

Pour conclure, je peux dire que ce fut pour moi un véritable et puissant premier COUP DE CŒUR 2014 ! Je le recommande vivement et j’attends impatiemment « Walking Disaster » qui ne sera pas un tome 2 mais plutôt une réécriture de l’histoire du point de vue de Travis. Ca risque d’être très intéressant, d’autant plus quand on connait le personnage qu’il est !