[Philip Larkin] Moeurs étranges au pensionnat de jeunes filles

Année d'édition : 2003
Edition : Du Rocher
Nombre de pages : 224
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture : Le roman érotique du plus grandpoète anglais de l'après-guerre.
Ecrit sous le pseudonyme féminin de Brunette Coleman, ce livre témoigne d'un penchant pour les histoires de pensionnat de jeunes filles, en vogue en ce temps-là, et du goût de l'auteur pour les liens intimes qui se nouent entre les jeunes pensionnaires, pour leurs fiasques dans les dortoirs après l'extinction des feux. Dans Moeurs étranges au pensionnat de jeunes filles, Larkin, grâce à un style allègre et à un humour pétillant, subvertit le genre littéraire des girls'school stories-un genre qui possède sa propre forme d'érotisme, mais à laquelle Larkin ajoute une touche de voyeurisme masculin.

Ma lecture : Ce roman fait partie de PAL depuis plus d'un an. Acheté par hasard, par curiosité, j'en attendais un contenu sulfureux ou tout au moins croustillant. Erreur : j'ignorais tout du "roman de pensionnat", qui , comme me l'a fait découvrir la préface très bien documentée, est un vrai genre littéraire codifié. Après trois Anita Blake, Moeurs étranges au pensionnat de jeunes filles m'est apparu comme une lecture rafraîchissante, pour ne pas dire ennuyeuse. Il m'a fallu une bonne centaine de page pour accrocher un tant soit peu aux personnages et à l'intrigue : une jeune fille accusée à tort du vol d'un billet qui lui a été confisqué par la directrice du pensionnat. Cette histoire s'entrecroise avec la passion dévorante qui brûle Hilary, élève de terminale, pour Mary, une élève de seconde. La curiosité m'a fait tenir bon, parce que je savais que mon ressenti n'était pas du à la qualité du roman mais à la grande différence entre ce roman et mes lectures habituelles, si diversifiées soient-elles. L'écriture est fluide, ce roman est facile à lire.
C'était une expérience littéraire qui m'a permis de découvrir un type de roman dont je ne soupçonnais pas l'existence. Mais je l'ai vite "expédié", parce que ce n'est pas le style de lecture qui me tient en haleine .