Dimension système solaire c’est avant tout du dense, du lourd, avec pas moins de 29 auteurs au sommaire et environ 400 pages. Le tout début m'a vraiment perturbée car les deux premières nouvelles ont une intrigue de fond (ou du moins une idée de base) identique. Il est dommage que l’anthologiste n’ait pas su en retenir qu’une seule. À plusieurs reprises, au cours de ma lecture, j’ai ressenti cette même impression : l’anthologie aurait gagné à être moins dense, à ce que le choix des textes placés au sommaire soit plus sélectif. C’est une question de goût personnel, je m’en doute. Sans doute parce que j’ai trouvé certains textes excellents, beaucoup très sympas et que d’autres ne m’ont vraiment pas plu.
En conséquence, l’avantage certain de cette anthologie, c’est qu’il y a en a pour tous les goûts !
Avec un point important pour moi, les ambiances « old-SF » et le pulp sont particulièrement bien représentés, ce qui correspond complètement à mes attentes.
Je ne vais pas entrer dans le détail, je vous conseille juste la lecture de cette anthologie si vous êtes fan du genre et surtout, je vous invite à garder la nouvelle de Bénédicte Taffin, la toute dernière de l’anthologie, pour… la fin, justement. Rien que le titre, c’est tout un programme, et j’ai trouvé amusant de terminer sur une note joyeuse et décalée.
En résumé : certains textes sont vraiment très sympas et valent le détour (j'ai même eu des coups de cœur, d'où mon vote enthousiaste pour cette antho), même s'ils sont un peu noyé vu le nombre retenu (et certains ne m'ont au contraire vraiment pas plu... bref, il y en a vraiment pour tous les goûts).