Année d'édition : 2010
Edition : Seuil
Nombre de pages : 525
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : L'avocat à la Lincoln est de retour. Guéri de son addiction aux antalgiques, Mickey Haller hérite de la clientèle d'un confrère mystérieusement assassiné.
Il décroche ainsi l'affaire de l'année: Walter Elliot, un magnat de Hollymood est accusé du meurtre de sa femme et de son amant. Bien que tout l'accable, Elliot semble peu inquiet de l'issue du procès..
Mon avis :Je lis les romans de Michael Connelly dans le désordre, mais ce n'est pas gênant : pour l'instant, ceux que j'ai lu constituaient chacun une unité, l'enquête bouclée à la la dernière page .
J'ai eu la bonne surprise de voir se croiser l'avocat M. Haller et Harry Bosch, personnage de Connelly que j'aime beaucoup. Même s'il n'est qu'un personnage secondaire dans cette intrigue, c'était vraiment agréable de le retrouver.Avec,en prime, une grande révélation dans les dernières pages, mais je ne dis rien même sous la torture
Comme d'habitude, le roman est très bien documenté sur le plan judiciaire. Et c'est une fois de plus l'occasion de constater combien la "justice" américaine est menottée par les lourdeurs du système ...
C'est le roman du mensonge, dans toutes les sphères : familiales, professionnelles, amoureuses... Connelly m'a promené comme une bleue à coup de demi-vérités, j'ai changé souvent de "coupable(s)", ai douté jusqu'au bout ou presque, et c'est vraiment ce que j'aime : l'inspecteur Colombo, c'est pas mon truc, rien ne me déçoit plus que d'être certaine de la clef de l’énigme dès les premiers chapitres...
Un roman sympa donc , même si ce n'est pas le meilleur que j'ai pu lire du même auteur .