[Diana Gabaldon] Le prisonnier écossais

Année d'édition : 2014
Edition : Presses de la Cité
Nombre de pages : 475 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Lake District, Angleterre, 1760. L'Écossais Jamie Fraser vivrait presque une existence paisible, depuis sa libération conditionnelle, si le souvenir de Claire, sa femme disparue, ne venait le hanter chaque nuit... et si un ancien camarade de rébellion, Quinn, ne s'était mis en tête de le rallier encore une fois à sa cause contre les Anglais. Mais Jamie s'est juré de ne plus jamais se mêler de politique.

Londres, la même année. L'Anglais Lord John Grey, aristocrate, soldat et espion, se retrouve en possession de documents révélant une affaire de corruption au sein de l'armée britannique. Pire, une lettre, écrite en gaélique, laisse entrevoir une menace bien plus effrayante : une nouvelle insurrection. Grey n'a pas d'autre choix que de convoquer Jamie, malgré leurs différends passés, pour qu'il lui traduise la missive.

Bientôt, les deux hommes arpentent les périlleuses routes d'Irlande sur les pas d'un officier qui serait la clé d'un vaste complot...

J'aime beaucoup les spin-off de la célèbre série de Diana Gabaldon: Outlander ou le cercle de pierre.
Ce roman se passe en 1760 , soit au milieu du troisième tome de la série. On y retrouve Lord John Grey , qui était le directeur de la prison d' Ardsmuir, où étaient emprisonnés bon nombre d'écossais après la bataille de Culloden. Ici il doit retrouver un Lord anglais soupçonné de crimes; pour cela il va aller en Irlande accompagné de Jamie.
Il ne faut pas s'attendre à retrouver la même ambiance que dans le Chardon et le Tartan , ici l'accent est mis sur John Grey , qui a des penchants très décriés à l'époque. Il enquête et les recherches vont les mener dans les milieux jacobites qui eux cherchent à ramener Jamie dans leurs filets.
On y retrouve l’ambiguïté des sentiments de John pour Jamie, ainsi que l'aversion, mais pas tant que ça, du prisonnier pour son geôlier.
J'aime tout autant cette série car je trouve que Diana Gabaldon a su donner à un de ses personnages secondaires un rôle principal qui le met en valeur .