[Hans Christian Andersen]La Reine des Neiges

Année d'édition : 1955
Edition : Librairie Gründ
Nombre de pages : 190
Public visé : tout public
Résumé de l'éditeur : (pas de quatrième de couverture dans cette édition)Comment le cœur pur et la vaillance de la petite Gerda sauvèrent Kay des splendeurs glacées de la Reine des Neiges.Le conte inoubliable d'Andersen revisité de manière magistrale par un très grand illustrateur contemporain.
Une version éblouissante et féérique.
Il arrive souvent que le diable qui dispose, comme chacun sait, d'immenses pouvoirs, s'amuse à semer la discorde sur Terre pour le simple plaisir de se réjouir du malheur des hommes. C'est à la suite d'un tour de cette sorte que la pure Gerda va parcourir le vaste monde à la recherche du petit Kay qui a disparu dans le sillage du traîneau de la Reine des Neiges, un soir d'hiver. Au cours d'un long voyage, Gerda interroge les fleurs et les oiseaux, le vent et le soleil qui, peut-être, savent où Kay a été emmené...

Ce volume rassemble plusieurs contes :
La reine des neiges
Une histoire dans les dunes
L'histoire d'une mère
Le vieux ferme-l'oeil
L'homme de neige
Ogier le danois
Le papillon
Les deux coqs
La feuille venue du ciel.
Je ne connaissais que le premier, et c'est un des moins sombres de ce recueil. Ces contes sont empreints de foi, il faut craindre et respecter la volonté de Dieu. L'histoire d'une mère est sans doute celui qui m'a le plus ému : la Mort vient prendre un enfant et sa mère va tout tenter pour le garder. Elle y renoncera elle-même, car elle réalise qu'il ne lui appartient pas de décider de son sort.
Ce sont des contes sombres, inquiétants. Il y est question de cannibalisme, de fatalité, d'erreur judiciaire, d'amours impossibles, de naufrage... Walt Disney m'a fait oublier à quels points les contes de mon enfance étaient cruels, moralisateurs, des parcours d'initiation aussi parfois.
J'ai aimé lire ce recueil de contes, mais je n'en sors pas tout à fait... indemne.