Mon avis :
Dans ce roman, nous retrouvons Ari Mackenzie en pleine dépression, plus accro que jamais à son verre (sa bouteille?) de whisky. Plus de petite amie, plus d'enquête, plus de boulot et il ne donne plus de nouvelles à ses amis. Il a même changé de quartier. Il reprendra finalement l'enquête sans reprendre le boulot, obnubilé par l'idée d'attraper le Docteur, plus illuminé que jamais. Dans le tome précédent, Lamia était une tueuse sans pitié, dans ce tome-ci c'est Borjia, un psychopathe avec un défaut génétique et toxicomane. Dans son enquête, Ari rencontre une jeune femme sensuelle et légère, Marie Lynch, sur la même piste que lui. Elle cherche son père qui a disparu. Marie est aussi désabusée qu'Ari et porte le même regard sur le monde que lui.
Le style d'écriture est le même que dans le premier tome. 108 chapitres, tous découpés un chapitre = une scène, comme le scénario d'un film. Le langage, encore ici, est proche du langage courant avec ses négations absentes, ses "nous" remplacés par "on", les "tu es" substitués par "t'es", etc. J'embarque facilement lorsque les dialogues sont plus vrais, comme ceux-là. Nous voyageons aussi entre le présent et le passé à travers les écrits de Nicolas Flamel (oui, le célèbre alchimiste!).
J'ai apprécié ou pas? Oui et non. J'ai plongé dans ce livre pleine d'attentes, de questions et encore pleine de l'adrénaline donné par le premier roman. Le début est long, très lent à démarrer alors que le premier roman débutait en coup de poing. J'ai trouvé le suspense moins bien soutenu et quelquefois, j'ai eu envie de tourner les pages pour aller plus loin. J'ai trouvé les réponses à mes questions mais j'ai été déçue et je me suis dit "c'est tout?". Je m'attendais à plus. Malgré tout, Ari est un personnage attachant et j'ai eu plaisir à retrouver Iris et Krysztov. Marie Lynch est un personnage attachant et je l'ai adoré dans ce qu'elle a de plus authentique.
Ma note :
3/5