[Jean Christophe Grangé] Les rivières pourpres

Année d'édition : 2000
Edition : Albin Michel
Nombre de pages : 404 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :

J'avoue que j'ai largement préféré le roman au film. Dans celui-ci, il y a pas mal de choses auxquelles je n'avais rien compris... qui étaient en fait des raccourcis dans le scénario qui avaient bien malmené le fil rouge du roman.

Reste que le roman est d'une extrême violence, sordide par moment, et qu'on se sent un peu piégé (au moins autant que les personnages) tout au long de la lecture. Il faut dire aussi que l'auteur prend un grand plaisir à jouer avec les pires travers humains.
C'est un bon roman, mais il faut avoir les tripes accrochées et le lire à un moment où on a l'état d'esprit pour le faire.

Bonsoir, je viens tout juste de finir la lecture de ce bouquin. J'ai adoré ! je suis d'accord avec Roanne, il y a des passages violent et sordide surtout au début, j'ai failli ne pas continuer la lecture.
J'avais trouvé une partie de l'histoire du meurtrier mais j'avoue que j'ai été surprise par le fin, elle n'est pas classique je trouve et tant mieux, ça change un peu.

C'est ma seconde lecture de cet auteur et je ne suis vraiment pas déçue.

j'ai le vol des cigognes de cet auteur et j'espère pouvoir me jeter dessus!

Je l'ai lu il y a longtemps, puis vu le film.
Du coup je me suis rendue compte au fil de cette relecture de combien le film a imprégné mes souvenirs. Relativement fidèle, il a quand même pris de sacrés libertés avec la fin du roman en particulier...
Cette relecture m'a fait un bien fou, parce que même si l'identité du meurtrier n'était pas vraiment une surprise, c'était comme redécouvrir un paysage aprés une longue absence : il y avait des choses planquées là où je ne m'y attendais pas, et c'était bien sympa.
L'écriture est sombre, froide, à l'image des glaciers que Pierre Niémans découvre en allant enquêter sur un meurtre particulièrement sordide, à la mise en scène déroutante.
C'est une plongée dans les abîmes à laquelle nous invite l'auteur. Ses deux héros, Niémans et Abdouf, que l'on suit en alternance, sont atypiques et attachants avec leurs personnalités coriaces de durs à cuire.
Le décor est tout simplement grandiose pour un thriller bien sanglant, entre la montagne, l'université qui fait penser au château de Dracula avec pièges et barjots cachés dans les coins...
Les rivières pourpres m'ont encore fait frissonner !