[Howard P. Lovecraft] La couleur tombée du ciel

Année d'édition : 1954
Edition : Denoël
Nombre de pages : 233
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : "L’humanité est en proie aux agressions répétées d’êtres surnaturels et mauvais qui ont été les maîtres de la Terre bien avant notre ère…
Après un prélude d’horreur, voici que surgissent les démons de la Terre, puis ceux de la mer et de l’air, qui vont faire notre malheur.
Quatre récits du grand écrivain américain H.P.LOVECRAFT."

Ce recueil rassemble quatre récits de l'auteur.

La couleur tombée du ciel : Une ferme est frappée de malédiction suite à ce qui ressemble à une chute de météorite. Un récit que j'ai beaucoup, beaucoup aimé : on sent l'inexorable décrépitude de la faune et de la flore, la folie s'emparer des hommes.
L'abomination de Dunwich : seul récit du recueil que je n'avais pas déjà lu , il est parfaitement à sa place dans ce recueil horrifique. Un secret ignoble pèse sur une famille et toute une vallée, jusqu'à la folie, la destruction. Peut-être pas mon récit préféré, mais il y règne l'ambiance lugubre que lauteur sait si bien créer.
Le cauchemar d'Insmouth : C'est une relecture, et j'ai eu l'impression de vivre cette aventure terrifiante pour la première fois. Témoignage halluciné d'un jeune homme qui a vécu une aventure extraordinaire dans un petit village côtier, peuplé d'êtres mystérieux, le Cauchemar d'Innsmouth est un bijou angoissant, taillé dans les ténèbres et les profondeurs . Le talent incomparable de H.P. Lovecraft pour décrire la décrépitude, la corruption des êtres, nous entraîne dans un récit haletant, une fuite éperdue , et il est impossible de fermer le livre avant d'avoir lu le dernier mot.
Un coup de cœur...terrifiant.
Celui qui chuchotait dans les ténèbres : récit très bien construit et plein de rebondissements. Le personnage principal, est Albert Wilmarth, professeur assistant de littérature à l'Université de Miskatonic à Arkham . C'est un récit à la première personne : Albert raconte une aventure traumatisante, qui l'a transformé, et a changé sa façon de considérer l'univers. Sombre à souhait, avec une montée d'angoisse progressive très bien menée, on est emporté par les mots de Lovecraft au fin fond de "l'abomination" !