Ce petit roman est arrivé sur ma pile à lire électronique un peu par accident, alors que je cherchais un autre titre et que je me suis amusée à regarder quelle romance pourrait venir compléter la liste de mes découvertes 2013 en la matière. Je n’avais pas trop le moral, donc je voulais un truc pétillant, qui échapperait si possible à certaines ficelles qui me hérissent.À cause des blagues partagée avec Cindy et Agnès au sujet du potentiel érotique (ou pas…) des kilts, la couverture m’a évidemment attirée, mais plutôt par esprit de contradiction que par réel intérêt. Puis j’ai lu la quatrième de couverture et… j’ai acheté l’ebook. Ça promettait d’être drôle, de jouer avec les clichés que j’avais moi-même relevés et j’avais besoin d’une lecture qui me permette de déconnecter.Je n’ai pas été déçue… j’ai dévoré le roman le soir même de son achat (ce qui m’a valu une nuit plutôt courte).
Je ne vais pas tenir un long discourt, on retrouve quelques ficelles du genre, mais vraiment pas bien méchantes dans le cas présent. Ellery change un peu trop vite son fusil d’épaule et son avis évolue de façon un peu trop radicale à mon goût, mais j’ai trouvé ça d’autant plus drôle.Je trouve juste ça triste pour elle qu’elle n’ait jamais été « accro » à ce point à un roman, avant de découvrir Kiltlander, ou plutôt Le chaudron et le tartan puisque ce titre de référence existe vraiment. Là, je dirais même que le plaidoyer de l’auteur m’a laissée dubitative : il n’y a pas que les romances qui soient des page-turner qu’on ne peut pas lâcher…Pour le reste, cette romance contemporaine est pétillante, Axel est craquant à souhait, les personnages secondaires joliment dessinés, les passages avec l’éditeur d’Ellery m’ont bien fait rire. Puis ce roman plaide pour le respect de tous les genres, toutes les formes littéraires, et de leurs lecteurs. Ce qui n'est pas du luxe !