Mon avis :
Si le tome 1, Réminiscences était un coup de cœur, je ne dirais pas la même chose du tome 2, même si dans l'ensemble la lecture reste agréable et le suspens à son comble.
Après avoir appris son état d'hybride, Cornélia et Henri partent pour Reddening House où vivent la communauté vampires d'Henri. Loin d'enchanté Cornélia, la jeune femme a du mal à se faire à cette nouvelle vie en tant qu'hybride et a accepté la condition d'Henri.
Déliquescence fait tout de même 764 pages, un bon pavé, alternant le présent de Cornélia et Henri et des scènes du passé de celui-ci. Comme dans le premier tome, ce parti pris de l'auteur est pour moi est une bonne chose car il donne un rythme à l'histoire et permet au lecteur d'en apprendre d'avantage sur le passé des protagonistes tout en laissant une pointe de mystère.
Ces flash-back font parti des pouvoirs de Cornélia qui arrive d'une façon bien particulière à découvrir le passé d'Henri. Georgia Caldera fait évoluer Cornélia de façon impressionnante. Si elle chouine moins, je l'ai trouvé encore un brin capricieux et pas assez réaliste. Elle se met en danger juste pour contrer Henri.
La relation du couple est bancale pendant une grande partie du roman. Entre le dégout de Cornélia pour les vampires et Henri qui est surprotecteur tout en restant secrets sur bien des choses, on en arrive à des dialogues de sourds et des incompréhensions. J'avoue qu'au cours de ma lecture, j'avais bien envie d'en claquer un ou deux tellement la solution de leur problème me paraissait évidente.
Hormis ça, l'auteur garde une plume magnifique et élégante dans ce style qui lui va si bien. Les larmes rouges reste un roman sombre et bien ficelé où pèse le gourou d'Avoriel qui n'a pas dit son dernier mot. L'histoire se déroulant à Reddening House nous retrouvons de nombreux personnages du tome 1, mais des nouveaux comme Séraphin. Un vampire inconnu caché dans une sorte d'asile, relié à Cornélia et sauvé par celle-ci ainsi que Henri. Je pense que ce personnage a beaucoup à nous dévoiler.
D'une façon général, je prends toujours plaisir à lire Georgia Caldéra et surtout Les larmes rouges, il me tarde finir cette trilogie. Malheureusement, ce jeu du chat et de la souris constant entre Cornélia et Henri m'a lassé et autant le comportement immature et la possessivité d'Henri m'ont exaspéré.
Si on sait passé au delà de cette relation passionnelle et empoisonné, on découvre un second tome riche en révélation et en rebondissement.