La honte ! J'avais oublié de parler du roman d'Oph ! Hop, voilà, c'est réparé !
Alors, j'avoue que je l'ai placé en coup de cœur pour une raison toute bête : il m'a fait rire, m'a aidée à déconnecter, à un moment où j'en avais besoin. Il n'y a pas beaucoup d'auteurs SFFF francophones qui s'essaient à des romans fait pour cela, et qui y parviennent, à mon grand regret, donc rien que pour ça, je ne peux que remercier Ophélie.
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De sa part, je savais que je pouvais m’attendre à tout, mais elle a tout de même réussi à me surprendre. Avec ce ton qui n’appartient qu’à elle, très « détendu de la ficelle de string », elle offre un petit roman qui ne se prend pas la tête, ne prend pas celle des lecteurs non plus, frais, léger, du vrai bon divertissement pour se poser et se détendre.
Évidemment, pour apprécier, il faut avoir un brin d’humour, quelques références geek et old-SF, savoir lâcher prise et ne pas se prendre au sérieux. Le but de ce court roman n’est pas de traiter de la rencontre de deux espèces et de ses implications mais d’en rire, et il y parvient très bien.
Les « aliens » que l’équipe humaine doit approcher sont atypiques (ils ont une « tronche » à mi-chemin entre la taupe et le rat, ça fait trop envie !), et affublés de mœurs qui laisse le séducteur Tikosh plus que perplexe. Les membres de l’équipage sont caractérisés de façon très amusante, leur vaisseau tombe en ruine et il ne faut pas compter sur la hiérarchie qui les a envoyés au casse-pipe pour le moindre soutien.
Ce roman se lit tout seul, sourire aux lèvres, il est drôle sans tomber dans le potache. Puis au final, la façon dont Serrano résout l’ensemble des problèmes qui lui sont tombés sur la tête au cours de cette mission n’est pas bête du tout ! Vive les réalités virtuelles et les jeux en réseau.