Enfin un roman d’urban fantasy qui :
- met en scène des lycanthropes tout en sortant des sentiers battus,
- se passe en France, sans aucun complexe.
J’en ai rêvé, Ophélie l’a fait ! Le tout en servant son dernier titre d’une plume toujours aussi alerte et de personnages plus attachants les uns que les autres.
J’ai boulotté L’ouroboros d’argent comme un paquet de bonbon. Ce roman-friandise m’a permis de m’évader et de terminer ma lecture avec le sourire aux lèvres, déconnectée de mes propres soucis. Je me suis beaucoup amusée en suivant les aventures partagées par les personnages, que l’auteur parvient à rendre terriblement attachants, parfois en quelques lignes à peine.
Une chose est certaine, Alex est à la fois adorable et… décidément malchanceux. Heureusement qu’il a des amis, des vrais !
L’ouroboros se construit un peu comme un road-movie, une poursuite, au cours desquels chacun va tenter de défendre ses intérêts, parfois de façon très brutale et égoïste. Et ça fonctionne ! Surtout que la société lycanthrope décrite par l’auteur est bien pensée et documentée sans jamais faire encyclopédie, ce que je reproche à la plupart des romans bit-lit que j’ai lus qui pose leur univers de façon maladroite (et parfois répétitive). J’applaudis en particulier à la notion de couple alpha : un(e) alpha célibataire ne saurait être nommé(e) à la tête d’une meute, c’est un couple qui codirige. Ce qui évite les travers un poil sexistes qui me hérissent souvent (là encore, je pense aux romans bit-lit que j’ai pu être amenée à lire).
Avec le recul, je me surprends à désirer une suite, car il reste des portes ouvertes sur la féérie ainsi que sur le personnage d’une sorcière passe-murailles, que j’aimerais retrouver.
Mon seul regret ? Il y en a une qui s’en tire vraiment trop bien…