Comme pour les deux tomes précédents, quelques lignes ont suffit pour que je me retrouve propulsée dans le Paris des Merveilles et que j’y retrouve des personnages que j’avais tant apprécié dans les deux précédents opus. Les événements s’enchaînent rapidement et beaucoup de questions et de non-dits planent au long des chapitres. Si l’action est tout aussi présente (si ce n’est plus), j’ai trouvé que ce tome contenait aussi beaucoup de tristesse. De par les événements qui s’y déroulent évidemment mais aussi de par les personnages eux-mêmes. Comme s’ils vieillissaient soudain et regardaient en arrière. Des chemins pris qui, on s’en rend compte finalement après, n’ont pas toujours été les bons, des années écoulées qui ne reviendront plus, des amitiés disparues.
Et, malgré cela, il y a toujours l’espoir que rien n’est terminé. Il y a des amitiés et des amours qui traversent les mondes comme elles traversent le temps. La loyauté indéfectible et les discussions qui sont autant de preuves de la présence de l’autre.
L’intrigue nous démontre comment le passé se mêle toujours de l’avenir et nous présente de nouveaux méandres de Paris. On s’y croirait et on y prend un fiacre pour aller de rues en rues. Je me suis laissée bercée par les mots de Pierre Pevel et j’ai suivis les déboires de Gryffont et d’Aurélia, croisant les doigts pour leurs résolutions sans jamais m’ennuyer un seul instant.
Je regrette cependant qu’on n’en sache pas plus sur le monde des fées et notamment sur la guerre qui oppose Méliane et Lyssandre. Je suis vraiment très curieuse de les voir plus jeunes ! Rien que pour cela, il aurait fallu un autre tome