[Bernard Werber] L'ultime secret

Année d'édition : 2003
Edition : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 381 pages
Public visé : Adulte 
Quatrième de couverture :
Qu'est-ce qui nous motive? La question passionne Samuel Fincher. Explorateur des fonctionnements de l'esprit, ce médecin a décidé de repousser ses propres limites. Son ascension dans le monde des échecs est alors fulgurantes, il affronte le célèbre ordinateur Deep Blue IV, pour le titre de champion du monde et le bat. Un événement sans précédent. Mais le soir même, cet homme en parfaite santé décède dans les bras de sa maîtresse. En l'apprenant, un journaliste scientifique et sa collègue pensent que l'affaire mérite une enquête. A l'hôpital psychiatrique où travaillait Samuel Fincher ils découvrent un véritable petit état indépendant pris en main par les malades eux-mêmes, puis l'existence d'un club, dont le médecin était membre, voué exclusivement à la recherche du plaisir sous toutes ses formes.

Réédition chez Le livre de poche (2014) : 

Elle est superbe la couverture de 2014 !

L'ultime secret est en fait le tome 2 des aventures de deux journalistes Lucrèce Neumrod, journaliste scientifique et Isidore Katzenberg ancien journaliste se battant contre la violence depuis un drame qu'il a vécu. Le premier tome c'est le père de nos pères, que je n'ai pas lu. Cela ne m'a pas perturbé plus que ça dans la lecture, sauf peut-être à de rares occasions quand les deux acolytes font références au tome précédent.

Dans ce deuxième tome nous allons suivre l'enquête des deux journalistes sur le meurtre de Samuel Fincher, neuropsychiatre. Ce dernier serait mort de plaisir.
En parallèle de l'enquête nous allons aussi suivre Jean Louis Martin après qu'il se soit fait renversé par une voiture.

Cette enquête nous plonge dans les méandres des avancés scientifiques et pousse à nous poser la question de ce qui nous motive et nous pousse à faire certaines choses. Les deux journalistes, tout au long de l'enquête, vont établir une liste des besoins que les hommes ont besoin d'assouvir. Chaque besoin est différent selon la personnalité et les croyances des personnes. Je vous laisse le plaisir de les découvrir vous-même à travers votre lecture.
Je ne souhaite pas en dire beaucoup plus pour vous laisser le plaisir des interrogations et de la découverte finale.

De cette histoire je n'avais lu aucuns avis ou résumé, hormis celui de la quatrième de couverture. Et j'en suis ravis car cela m'a permis de découvrir pleinement l'histoire et d'être surprise de l'évolution de l'enquête. En commençant cette histoire il est impossible de deviner ce qu'il se passe.
Bernard Werber nous présente des personnages d'une façon que l'on ne peut pas s'attendre à ce qu'ils sont vraiment. Et lorsqu'on le découvre ça laisse sans voix.
C'est ce qui fait la force de ce roman la surprise de la tournure de chaque événement. Et la révélation finale laisse pleins d'interrogations et nous pousse à nous demander jusqu'où nous serons prêt à aller pour satisfaire nos envies et besoins.

Concernant les personnages nous suivons Isidore et Lucréce à travers leur enquête. Ce sont deux journalistes qui veulent vraiment savoir s'il est possible de mourir de plaisir. Leur relation est romantique on sent un attachement naissant l'un pour l'autre.
Samuel Fincher est un neuropsychiatre qui travail dans un hôpital psychiatrique se trouvant sur une île. Il est marié à un célèbre mannequin et meurt de plaisir. Nous en apprenons un peu plus sur son travail à travers les parties avec Jean Louis Martin.
Jean Louis Martin est un banquier qui s'est fait renversé par une voiture et depuis il est soigné par le Dr Fincher.

Je reste évasive sur la description des personnages parce que je ne voudrais pas gâcher l'intrigue. La seule est dernière chose que je pourrais dire c'est que les personnages ont des liens insoupçonnés avec les autres que l'on ne devine que très peu de temps avant la révélation ou pas du tout.

En résumé c'est un roman avec une intrigue dingue que l'on ne peut pas deviner et qui nous laisse sans voix et pleins de réflexions.
Il n'est pas passé loin du coup de cœur, mais j'ai trouvé que les vingt dernières pages étaient, contrairement au reste, très prévisible et a fait retombé le soufflé. Mais je lirais sans aucun doute les autres tomes de cette saga.

J'espère que mon avis ne sera pas trop brouillon et vous donnera envie d'aller lire ce livre, qui en vaut vraiment la peine !