[Katherine Pancol] Encore une danse

Année d'édition : 1998
Edition: Livre de poche
Nombre de pages :  316 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : Clara, Joséphine,Lucille, Agnès, Philippe et Rapha ont grandi ensemble à Montrouge. Ils ont habité le même immeuble et sont allés dans les mêmes écoles. Depuis, leurs vies ont pris des tournants différents mais leur amitié a résisté au temps, à la réussite des uns, aux échecs des autres. Ils pratiquent toujours leurs rites d'amitié, même si leur "musique", parfois, émet quelques fausses notes. Mais une nouvelle épreuve, plus sournoise, plus terrible, s'annonce, et le groupe menace de voler en éclats...

Mon avis:
Les cinquante premières pages ont été pour moi laborieuses, tant par le style d'écriture de Pancol (c'est le premier livre d'elle que je lis) que par la mise en page et l'omniprésence de l'utilisation des noms complets des personnages. Et puis, ensuite, j'ai commencé à apprécier et je me suis attachée à Clara. Et puis ce fut d'autres...Rapha, Joséphine, Philippe, Agnès. Moins Lucille qui m'a horripilé du début à la fin.
On peut être surpris et déstabilisé par la façon dont l'auteur passe d'un personnage à l'autre, d'une histoire à l'autre mais il y a toujours une continuité qui est agréable. Il faut du temps pour que le sujet initial s'installe et on a souvent envie d'abandonner. Mais j'ai persisté et au final je n'ai pas été réellement déçue, sauf à la toute fin que j'ai trouvé brutale. Disons plutôt que ça ne ressemble pas à une fin et on a un goût de commencement dans la bouche qui gâche sans doute un peu tout...

Parlons maintenant un peu plus de l'histoire...J'ai été embarquée dans cette petite bande d'amis depuis l'enfance assez facilement et j'ai eu l'impression de grandir avec eux durant leurs cheminements personnels. J'ai même eu l'impression d'apprendre des choses et de subir une mini-psychanalyse et ça m'a fait du bien.
Aprés il y a bien sûr, au delà du thème du secret avec les grands déballages de vérités pas facilement toujours bonnes à dire, celui des fléaux de cette fin de siècle. On ne peut pas lire ce livre sans rentrer dans le contexte social de l'époque: le chômage, le sida, la peur du lendemain...et c'est peut-être ce qui me dérange un peu. Pas personnellement parce que je fais partie de cette génération qui a grandi dans ces fléaux mais je me demande si un lecteur de moins de 20 ans peut comprendre. Bien sûr le sida est encore d'actualité mais j'ai l'impression qu'il l'est moins...

Pour résumer j'ai apprécié la lecture de ce livre à mi-chemin entre le roman et la chronique de société. Mais je n'en sors pas bouleversée en me disant que ce livre a changé ma vie.

Ma note:3,5/5