Je tiens tout d'abord à remercier Marguerite Duras pour nous avoir permis de lire cette merveille. Je n'ai que deux livres coups de coeur un de G.Musso et celui-là et vraiment ce livre je ne m'en lasse jamais. C'EST UNE MERVEILLE ! MERCI A MON PROFESSEUR DE FRANCAIS DE ME L'AVOIR FAIT DECOUVRIR ET SI BIEN APPRECIEE.
Je dois vous prévenir : Je suis ce genre de lectrice qui adore ce que généralement les autres n'aime pas lire, avec l'Amant de Marguerite Duras c'est quitte ou double : soit on adore, soit on déteste. Tout d'abord le style de l'auteur : SUBLIME ! Je n'ai jamais rencontré un tel style, Marguerite Duras n'utilise pas de graaaaande phrases barbantes comme certains le font, en deux mots elle laisse passer des émotions démentielles et je dois dire que c'est elle ma source d'inspiration notamment pour mon blog citation. L'échange de pronom je au pronom elle peut aussi perturber mais il y a une raison à cela. Marguerite Duras ne se sentait pas vraiment " elle " avant de rencontrer ce chinois, et d'être sa maitresse. Le style est déterminant de ce bouquin, nous avons aussi l'alternance du passé/présent, l'auteure nous relate sa vie difficile.
Au niveau des personnages : bien que l'auteure nous parle de sa famille entière - sa mère berné par la politique française, qui a cru trouver en Indochine l'Eldorado elle ne se mélange pas aux autres, son petit frère trop sentimental qui d'ailleurs décèdera assez vite et qu'elle aime éperdument, et le grand frère méchant qui ne se préoccupe que de lui et qui ruine sa mère pour l'opium -, nous voyons bien vite que ce n'est que son amant et elle qui sont au centre de l'histoire.
En bref : J'ai tellement de chose à dire sur ce bouquin que je me dois de m'arrêter ici, je n'ai connus de passion pour un livre que deux fois sur toute mes lectures alors vraiment lisez ce livre il est fantastique. C'est un hymne à l'amour, surtout la fin quand son amant est à Paris, c'est pur, ce sont des phrases qui coulent toute seule c'est de l'amour en plein sujet tabou. Ce livre est un bijou de littérature ! Merci donc encore une fois à Marguerite Duras.