Hellza succube des enfers
Messages : 3681 Points : 3808 Date d'inscription : 31/07/2012 Age : 44 Localisation : Les Terres Désolées
| Sujet: [Patricia Cornwell] Kay Scarpetta Tome 10 : Cadavre X Ven 24 Aoû - 19:26 | |
| Année d'édition : 1999 Édition: Calmann-Lévy Nombre de pages : 475 Public visé : adulte Quatrième de couverture : "Un cadavre décomposé est retrouvé à bord d'un cargo belge faisant étape à Richmond. Malgré une autopsie minutieuse, Kay Scarpetta ne parvient à déterminer ni l'identité du mort, ni les causes du décès. Seuls indices : un tatouage et des poils blonds. Encore hantée par la mort de Benton ( Combustion) , en bute aux intrigues de collègues rivaux, Kay, flanquée de son fidèle Marino, et toujours proche de Lucy, sa nièce, se lance dans une enquête qui la mènera en France, des bureaux lyonnais d'Interpol à la morgue de Paris, avant de la ramener en Virginie où l'attend un tueur monstrueux, le Loup-garou." Mon avis : La quatrième de couverture m'a plu, entre la promesse d'un assassin machiavélique, d'une histoire de tatouage mystérieux, et du passage en France de la célèbre Médecin en Chef de la morgue de Richmond ! J'aime bien lire comment les auteurs étrangers voient ma France... C'est souvent rempli de clichés, tels les croissants au petit déjeuner, et les policiers lourdauds . Le roman s'ouvre avec une Scarpetta dépressive, et j'ai craint quelques pages que Patricia Cornwell ait décidé de rendre désespérément sentimentale mon médecin légiste préféré... Ouf, elle se jette à corps perdu dans une enquête au rythme effréné ! L'écriture de l'auteur, toujours aussi agréable , nous entraîne dans un maëlstrum d’informations, d'intrigues, et on n'a pas d'autre choix que de s'accrocher aux pages et de ne plus lâcher le roman, jusqu'au dénouement. Entre les subtilités de la hiérarchie policière américaine et ses différents services (pas toujours facile à comprendre pour moi, je le reconnais) et ces intrigues parallèles, le début du roman me paraissait un peu "compliqué". Mais tout a naturellement pris sa place dans l'intrigue, et c'est de façon implacable que Patricia Cornwell nous emmène dans cette enquête à travers les yeux de Kay Scarpetta. Rédigé comme les mémoires du médecin légiste, aucun détail d'autopsie ne nous est épargné : je suis désormais très compétente au sujet de "l'écoulement des humeurs" d'un cadavre ou le "décollement de l'épiderme" selon ses différents stades de décomposition ... Les allusions fréquentes au mode de vie du personnel scientifique, les difficultés financières des gens que croise et connaît Kay, ancrent le roman dans la réalité et lui donnent de la profondeur. Les enjeux politiques, les conflits entre services, ont aussi une part importante dans l'intrigue, et donnent une dimension intéressante à ce polar que j'ai beaucoup, beaucoup aimé. Comme souvent, l'action fait partie de la deuxième moitié du livre, jusqu'à la fin un peu "précipitée". Il y a une suite, que je n'ai pas (encore) lue, mais il peut être lu seul car l'intrigue est résolue quand on ferme le roman. | |
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