[Jennifer Brown] Tornade

Année d'édition : 2015
Edition : albin michel (wiz)
Nombre de pages : 281
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
C'est un jour comme un autre pour Jersey. Sa mère et sa fantasque petite soeur Marine partent pour le cours de danse. Encore à elle la corvée de préparer le dîner, étendre le linge. Et le temps est abominable, peut-être même une tornade à l'horizon. Mais Jersey n'a pas peur, elle connaît ça les tornades, elle en a déjà vu. Pour l'instant, elle savoure le calme : cette casse-pierds de Marine n'est pas là, sa mère ne peut lui faire aucun reproche. Quand tout bascule en quelques secondes : une tornade d'une violence exceptionnelle dévaste tout sur son passage, les maisons, les arbres, les routes, les gens. Réfugiée au sous-sol, Jersey est indemne à part des blessures légères. Dehors c'est une vision de cauchemar, des voisins blessés et traumatisés errent dans la rue jonchée de gravats et de débris. Et aucun appel ne passe, Jersey a beau appeler et appeler encore sur le portable de sa mère, impossible de la joindre...

Un roman tout aussi poignant que Hate List de la même auteure. J’avais eu un coup de cœur pour ce dernier mais je dois dire que Tornade est différent et que je l’ai sûrement encore plus apprécié. Car si la fin de Hate List m’avait frustré, celle de Tornade est parfaite à mes yeux.

Nous suivons donc Jersey qui a seize ans et vit avec sa mère, sa petite sœur Marine et son beau-père Ronnie. Sa vie bascule du tout au tout le jour où frappe la tornade et commence alors pour elle toute une série de bouleversements. On ne peut que s’attacher à cette adolescente qui voit disparaître son monde tout entier et qui se retrouve ballottée par des adultes qui ne veulent pas d’elle ou n’en ont pas la force. Par cette gamine qui se raccroche à ses souvenirs et à ses quelques possessions puisqu’ils sont devenus la seule chose qui peut encore l’empêcher de se noyer dans la tristesse. Et qui pourtant n’arrive pas à sortir la tête hors de l’eau.

La narration à la première personne nous plonge un peu plus dans les sentiments de Jersey et ajoute à l’empathie qu’on ressent naturellement pour elle. On vit les émotions de la jeune fille, portée par une plume magique et une traduction sublime. On passe par la terreur, l’incompréhension et la rage. La fin du roman apporte donc un apaisement grandement appréciable pour pouvoir quitter le personnage et la laisser vivre sa vie, tout en sachant que Jersey est une héroïne qui ne nous quittera pas de sitôt. Pas après nous avoir fait vivre autant d’émotions.

Un avis qui semble très brouillon et je m’en excuse mais je ne voudrais surtout pas vous spoiler ce superbe roman. Une histoire qui fait passer par toutes les émotions et qui me restera longtemps en tête.

Un véritable coup de cœur que j’aurai eu bien du mal à lâcher durant ma lecture et un roman qui m’aura donc accompagné dans tous mes déplacements.

Citation :

« Je ne pouvais plus supporter qu’on me dise « Je suis désolé ». Qu’est-ce que ça voulait dire, Je suis désolé, quand la personne en face de vous venait de perdre quelqu’un ? Ce ne serait pas plus juste Je suis reconnaissant ? Sous-entendu, Je suis reconnaissant d’avoir été épargné ? En tout cas ce serait plus proche de la vérité. »

« Les informations pouvaient tout montrer sans une chose, les ravages intérieurs que le monstre d’Elizabeth avait provoqués. Comment filmer la désolation d’un cœur brisé ? »

pourquoi pas faut voir ^^

Surement un young adult qui pourrait me plaire !